Bonjour!
Il m'est venu, en écoutant les informations radiophoniques, une espèce de rage inédite:
Le laboratoire Servier envisage de donner de l'argent aux "valvulopathes". A ceux, si j'ai bien compris, qui ont pris du mediator pour autre chose que leur diabète (lequel, tout le monde le sait, ne requiert pas du tout cette molécule). En gros, à tous ceux que le système médico-laboratoresque a invités à prendre une potion avérée depuis longtemps dangereuse pour des raisons fallacieuses d'amaigrissement.
Le laboratoire en question, si j'ai bien compris, tente d'éviter un procès aux lourdes conséquences en "achetant" les patients éventuellent en passe de devenir très, très im-patients.
Il m'est donc venu une idée, que je soumets à la sagacité des lecteurs de ce journal en ligne, et à la volonté de mécènes bizarres, de Bill Gates à quelques Français fortunés égarés dans les dédales de l'histoire financière de ce pays et d'ailleurs.
Mon idée s'appuie sur les romans de Grisham, lequel a tenté de mettre toujours en avant la lutte du pot de terre contre le pot de fer: il s'agirait de décider, avec du pognon (mis sur la table par les mécènes en question, et il y en a...), de dire aux "valvulopathes" du mediator, que pour cent mille euros que le labo leur propose, éteignant ainsi l'action juridique, ce mécène avance cent cinq mille euros, afin de leur permettre de continuer l'action en justice. La seule contrepartie étant le remboursement à hauteur des sommes obtenues par le jugement ainsi protégé des arcanes tripatouilleuses dudit labo.
Je vous souhaite le bonjour, nous vivons une époque moderne, disait Philippe Meyer en son temps
JCD