Bonjour!
Je me permets de soumettre à votre aimable lecture le texte que le billet de Espoir m'a inspiré en retour:
Bonjour!
Personne, le "vote utile" à la bouche, comme une imprécation, ne semble, du moins ici, se rendre compte que la question, pour la présidentielle, du "vote futile", est superfétatoire...
Casser l'inéluctable programmé, c'est décider justement de ne pas voter pour la pérennisation du même. Risque? Un scrutin à surprises, bonnes et/ou mauvaises... Un risque de voir la droite nationale prendre le pouvoir, dans un pays de droite? Un risque de voir contestée la supposée "toute-puissance héritière" du PS par les forces de gauche?
Le vote utile, à mon sens, c'est justement de faire valoir des positions libérées des conditionnements et des réflexes alimentés larga manu par les medias. De dire dans l'isoloir où on est et ce qu'on souhaite...
Le drame y afférant? Aucun, car derrière, il y a des élections législatives, et donc un "pouvoir de dire" bien moins contraint que le cirque présidentiel.
Parlant de pouvoir législatif, le Sénat doit aussi avoir son mot à dire, que De Gaulle avait en son temps rêvé de museler (pardon, réformer). Pour ce faire, allons-y encore des élections locales, pour renforcer sa crédibilité et son pouvoir...
Le seul acte politique qui nous reste disponible, c'est précisément de contester une fois pour toutes la répétition des "soumissions à l'incontournable", soumissions à la finance internationale, à toutes les violences pulsionnelles qui fondent les rapports de force entre pays et au sein des pays eux-mêmes, et à la veulerie savamment orchestrée par tant de medias aux ordres.
Peu importe, il en va de la discrétion naturelle, mais je refuse de voter pour l'establishement.
JC Duchêne