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Billet de blog 15 mars 2011

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Plénel s'en fou?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Salut!

Non, ce n'est pas une faute d'orthographe, dans le titre, juste un décalage.

Nous sommes le 15 Mars. Jour où le Parlement, ou ce qu'il en reste du point de vue de l'idée même de démocratie, examine le projet de loi sur la réforme de la psychiatrie.

Une loi qui concerne de 1 à 5 millions de citoyens, et trois à cinq fois plus de gens intéressés directement ou indirectement.

Problème de société qui ne peut s'exclure du champ médiatique, quelles que soient les informations cruelles qui parsèment l'actualité mondiale.

Car si c'est , excusez le terme, "vendeur" de parler du Japon, de la Lybie, de la Côte d'Ivoire, ou intéressant de parler de madame Le quelque chose, ou nécessaire de commenter les drames de la précarité, et tant d'autres sujets comme le fait si bien ce journal en général, il semblerait que désormais, les malades psychiques pourraient bien devenir des "irradiés de la haine, des opprimés sociaux, des méprisés du droit citoyen et de la race, des précaires au carré".

Certes, les élus de tous bords semblent aphones sur ce thème, certes la presse traditionnelle, à quelques exceptions près, se contente de témoignages marginaux, certes les associations pour les droits de l'homme semblent regarder ailleurs, certes le bon peuple s'occupe davantage à b(i)aiser des sondages pour frémir avec jouissance des avancées d'un certain parti qui professe le rejet de tous ce qui est autre. Mais vous?

Cela ne vaut-il pas un édito, Monsieur le directeur de la ré(d)action? Ou souhaitez-vous dans votre lectorat un combat "astérixien", genre Pleineaile contre Plénel?

Bien sûr, vous favorisez les billets et soutenez la pétition des 39; bien sûr vous avez donné à Sophie Dufau l'opportunité de rédiger un article de fond.

Mais vous savez très bien que la parole du chef est de nature à mettre en exergue un sujet, voire à le promouvoir comme une cause à défendre, ce qui n'est décidément pas le cas. Je suis navré, Monsieur, de ce que je considère pus comme une carence que comme du mépris, ce qu'à dieu ne plaise.

Bien respectueusement vôtre

JC Duchêne, psychiste

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