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Billet de blog 18 janvier 2012

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JL Mélenchon, un monde fou?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Cher Monsieur 53%, et ses amis communistes et plus généralement du front de gauche,

je crains bien de ne jamais vous avoir lu ou entendu à propos des malades psychiques, de leurs soins, de la dérive sécuritaire les concernant.

Sans doute est-ce distraction de ma part, mais je sais que vous aurez à coeur de m'absoudre, et que vous voudrez bien réitérer ici une réponse claire aux questions suivantes, qui ont pour un à deux millions de personnes citoyennes en souffrance et près d'un million de professionnels à leurs côtés un intérêt essentiel:

-Que savez-vous de la situation des gens souffrant de pathologies psychiques en France, de leur existence, des soutiens qui leur sont procurés?

-Que savez-vous de la politique de Secteur, mise en texte en 1960 et réellement appliquée dans les années 1970, et actuellement mise en pièces par vingt "rapports d'experts", en négation des efforts de Jack Ralite et du docteur Demay dès 1981?

-Que pensez-vous de la réforme scellée par la loi du 5 juillet 2012, tendant sous le vocable de défense des droits des patients à les assimiler à des gens dangereux par principe?

-Comptez-vous, si les trois millions de personnes concernées envisagent de voter pour vous, vous engager à détricoter ces mesures sécuritaires et déniant le droit des gens, à abolir la loi du 5 Juillet, à reprendre la route d'une politique de Secteur public pluridisciplinaire ne saucissonnant pas la vie des gens entre les "soins" et l'"assistance sociale", au mépris de la continuité de leur droit  à exister?

Je n'imagine pas un seul instant obtenir une réponse, mais les questions ont leur poids propre, qui engage ceux qui veulent bien les entendre...

Très respectueusement

JC Duchêne, psy amateur et jardinier des liens entre humains.

PS. Je ne poserai pas la question à vos collègues candidats; ils ont déjà fait la preuve, lors du vote de ladite loi, qu'ils ne voulaient rien en connaître...

Ce sont, comme le disait le Petit Prince, des "gens sérieux"

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