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Billet de blog 1 août 2013

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La République était belle sous l'Empire…

L'expression est vieillote, et peu usitée: elle date des premières années de la IIIème République, quand les Français accablés par les scandales et les abus permanents de la bourgeoisie au pouvoir songeaient avec amertume aux rêves républicains qu'ils partageaient sous Napoléon III... 

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L'expression est vieillote, et peu usitée: elle date des premières années de la IIIème République, quand les Français accablés par les scandales et les abus permanents de la bourgeoisie au pouvoir songeaient avec amertume aux rêves républicains qu'ils partageaient sous Napoléon III... 

A l'exemple de cette exclamation désuète, on est de plus en plus fondé à remarquer que décidémment... la gauche était belle sous sarko!

Prenez la Justice, exemplaire des reniements de cette présidence social-démocrate aux apparences trompeusement "pépères":  on sait combien Taubira continue de bénéficier de son excellente opération d'image autour de la loi sur le mariage pour tous. Pourtant, l'état des lieux de son ministère plus d'un an après sa prise de fonction est tout simplement honteux.

Une énumération s'impose: l'état abominable des prisons françaises, le manque criant de crédits même de fonctionnement de l'ensemble de l'appareil judiciaire, le maintien en place de magistrats incroyablement réactionnaires et répressifs nommés sous Sarkozy, l'absence des réformes les plus urgentes espérées depuis plus d'une décennie, et pire que tout, le maintien de dispositions catatstrophiques comme les peines planchers et de l'ensemble de l'appareil répressif contre les sans-papiers, l'absence de restauration d'une Justice de proximité mise à mal sous sarko, sans oublier la misère de la justice Prud'hommale à l'heure où les travailleurs en ont tant besoin...: tout cela va bien finir par sauter à la figure de cette Garde des Sceaux qui dissimule derrière un autoritarisme vétilleux une incroyable inertie face à toutes ces urgences pourtant vitales pour ce qu'il reste de démocratie dans ce pays.

Dernier exemple en date,  l'incroyable cruauté des réquisitions du Procureur de Toulouse, dont on se demande si elles émanent bien d'un être humain ou simplement d'un focntionnaire sans coeur ni tripes, obéissant perinde ac cadaver aux traditions les plus réactionnaires de sa fonction.

Malgré la condition physique désespérée d'un détenu, victime d'une agression en prison, et grièvement blessé alors qu'il était sous la responsabilité de la Pénitentiaire, ce Procureur affecte de croire que le malheureux pourrait, par impossible, s'évader: lisez plutôt ce communiqué de L'Observatoire International des Prisons, publié sur son site, vers lequel je renvoie les lecteurs épris de justice avec l'espoir qu'ils aideront et soutiendront cette remarquable et courageuse association:

Un détenu risque des séquelles graves et irréversibles si son maintien en détention à l’UHSI de Toulouse est confirmé

1er août 2013

Le 7 août, la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse devra de nouveau se prononcer sur la demande de mise en liberté de Ludovic T., victime d'une agression à la maison d'arrêt de Seysses le 27 avril 2013 lui ayant entraîné une lourde perte d'autonomie. Hospitalisé à l'unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de Toulouse, il nécessite, selon les médecins, des soins qui ne peuvent être assurés en milieu pénitentiaire.

La suite est ici...

 Espérons que madame Taubira, qui prend des vacances ( comme tout ce gouvernement de fatigués qui pensent les avoir méritées) trouvera le temps de s'aviser de cette situation odieuse et scandaleuse pour tâcher d'y remédier promptement.

Mais ne nous faisons pas d'illusions: et souvenons-nous que les réformes liberticides du Code Pénal dont nous souffrons toutes les rigueurs aujourd'hui, sont le triste héritage du gouvernement socialiste de M. Jospin.

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