Mais qui parle ici "d'inviter" Marine Le Pen? Sauf bien sûr les culs coincés de Médiapart qui nous la font d'un air pincé, "Oui nous n'invitons pas" prout prout et patin couffin. A prendre le thé, tant qu'on y est??
N'aurait-il pas été plus clair de la défier?
Oserait-elle venir?
Probablement: les cons, ça ose tout.
Mais c'est là que le bât blesse.
Ou alors quoi: Médiapart se la pète façon "Le Monde" du point de vue de Sirius: mais de qui se moque-t-on?
Médiapart est, à l'intiative de Plenel en personne, un média engagé et ENGAGE A GAUCHE? Non?
On se trompe? Ou alors faut-il dire: on _nous_ trompe??
De deux choses l'une: ou Médiapart, à l'exemple de son patron, est bel et bien un média engagé - et participatif?? - sur lequel tous les débats peuvent et doivent s'ouvrir, conformément à l'idéal démocratique républicain dont Médiapart semblait jusqu'à ce jour, se réclamer, non sans courage.
Ou bien, la liberté de débattre est beaucoup trop fragile pour être imprudemment (!) exposée...au débat.
Car enfin, toute cette explication controuvée d'une invitation qui n'en serait pas, ressemble fort à une débandade.
On sait bien que la parole, forte, reste aux militants, qui, dans la rue - pas dans les salons parisiens, pas même ceux de Médiapart - s'affrontent à visage découvert et jusqu'à ce jour ne voient jamais de nervis du FN.
Ou si peu, pour si bien les rosser, que "l'invitation" se fait assez vigoureuse pour les voir détaler aussi sec - sans autre cérémonie.
Mais tout de même, pour ces journalistes soi-disants "engagés": quelle foirade, quelle dégonflade!
Yes we have no bananas?
Oui: on voit bien ce qui vous manque.