Est-ce par une vieille tendance de complaisance ? Pour obtenir des contrats commerciaux alléchants avec un Etat en faillite ou pour ramener les prisonniers-otages qui seront aussitôt remplacés par d’autres étrangers innocents pour être utilisés comme monnaie d’échange ? Est-ce par peur ? Certainement oui, mais c’est le guide suprême et son régime férocement répressif qui sont surpris et horrifié par une protestation nationale inédite. Espérons que la résistance solide dressée par les Européens contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne serait pas une exception ! Il y a aussi l’Iran des mollahs, un proche allié du Kremlin.
Le projet de loi inscrit en urgence par le gouvernement belge visant à permettre à des ressortissants iraniens condamnés en Belgique de purger leur peine de prison en Iran est honteux, scandaleux et contraire aux valeurs que l’Occident reconnaît depuis des siècles à la justice.
Ce projet de loi négocié en catimini mais fort heureusement révélé et vite rendu public, intervient peu de temps après les peines prononcées dans le jugement, par la justice belge à Anvers, de l’affaire de l’attentat terroriste visant le grand rassemblement pacifique d’exilés iraniens en été 2018 près de Paris auquel participaient des élus et des personnalités occidentaux aux côtés de plusieurs dizaines de milliers de membres de la diaspora iranienne.
L’attentat commandité par le "guide suprême" Ali Khamenei en accord avec le gouvernement de Hassan Rohani et son ministre des Affaires étrangère, Javad Zarif, a heureusement été déjoué avant le bain de sang prévu à Villepinte en France, grâce à la collaboration minutieuses de plusieurs services de renseignements européens. Le cerveau et ses complices ont été arrêtés à temps, avec un engin explosif hautement sophistiquée, beaucoup de cash et surtout des cahiers remplis de noms et d’adresses des contacts.
En cas d’adoption par le parlement belge, ce projet "de transfèrement de condamnés" permettrait à Assadollah Assadi, le cerveau, d’échapper à la peine à laquelle il a été pourtant très justement condamné par la justice belge ( 20 ans de prison ferme, la peine la plus dure) pour ces faits et d’être renvoyé auprès de l’Etat iranien, commanditaire de ce même attentat "pour y purger sa peine !"
Assadi, le vrai chef terroriste déguisé en diplomate pour pouvoir bénéficier des avantages qui y sont associés, ce que les autorités judiciaires des trois pays concerné, l’Allemagne où il a été arrêté, la France où il comptait commettre son carnage et surtout la justice belge où ses deux complices principaux, porteurs de la bombe, ont été interpellés, ont refusé de reconnaître vue la gravité des faits, mais aussi ses trois complices infiltrés dans le rang des opposants au régime, qui sont emprisonnés actuellement en Belgique, seront sans aucun doute accueillis à leur retour "en héros" à l’aéroport de Téhéran ; au mépris des mois d’efforts intenses déployés par les services de renseignements européens et la justice belge dans un dossier aussi complexe qu’horrifique.
Une éventuelle ratification de ce projet entraînerait une impunité manifeste pour les agents du régime iranien qui propagent le terrorisme à travers le monde. Il porterait aussi un coup sévère à l’Etat de droit et à la sécurité des citoyens européens, et agirait comme une force motrice pour d’autres agents du terrorisme d’Etat, notamment Iraniens.
Aujourd’hui, de nombreuses personnalités politiques et juristes appellent le parlement belge à éviter le piège de cet Etat voyou qui monnaye depuis de nombreuses décennies la libération d’otages occidentaux, dans le but de servir ses propres intérêts, sans égard pour son peuple, pour la vie des occidentaux innocents, pour les valeurs universelles de justice et des droits humains.
Les familles des victimes nombreuses de ce régime demandent au parlement belge de soutenir de tout son poids la justice belge et de rejeter ce projet de loi honteux qui si adopté et appliqué laisserait une tache indélébile sur l’histoire de la justice européenne.
