Elle a longtemps marché sous l’arche des nuits
Elle s’est toujours refusé à comprendre à entendre
Et partout où elle est passée
Elle a laissél’empreinte des choses brisées
Paul Eluard
Oradour au Bataclan
C’était Vendredi 13 un soir de novembre
Les hommes en noir sont revenus
Incarner assassins l’enfer le sang perdu
Avatar ressurgi la Bête immonde a possédé
Au bon plaisir de sa fête carnage
Le cœur les mains volées des enfants de Mahomet
Mitraillé sans recours d’autres enfants surpris
Dans leur fête innocente et brisée
Soudain sa haine à craché le
Feu sinistre de son rire
Déchiré leurs visages étonnés à quel moment
La danse de mort a-elle investi la fête du rock
Avec les déchirements des kalashnikoffs
Nos larmes criblées ne sauraient le dire
Amis ce matin dans l’automne des cœurs
Nous sommes debout et silencieux
Nous sommes debout dans la lumière des larmes
Ô disparus s’égraine votre litanie
De visages de sourires de caresses
Qui s’effeuille dans le jardin des pleurs
Devant la béance d’un soleil noir
Nous sommes debout dans la lumière des larmes
Disant et répétant en secret
A l’oreille des enfants
Ô parjures de Vie
Nous vivrons encore la musique la fête après vous
Le sceau de la Bête que vous avez servi
Ne vous sauvera de rien ni des enfers ni
De votre vie perdue dans les déserts du cœur
Nous sommes debout dans la lumière des larmes