Les "socialistes contre l'austérité" se sont illustrés lors du vote sur le pacte de stabilité, au printemps 2014, en soutenant les députés qui souhaitaient infléchir la politique du gouvernement. Plus de 3800 signatures de militants et sympathisants socialistes s'étaient alors portées sur leur manifeste en quelques jours. Ils exigent aujourd'hui la tenue d'un congrès le plus rapidement possible : signez leur appel.
Nous voulons un congrès, un point c’est tout !
Alors que le choix de l’exécutif de mener une « politique de l’offre » n’a été ni débattu ni acté par notre parti ;
Alors que tous les jours cette orientation macroéconomique montre ses limites et n’aboutit à aucun résultat concret et positif ;
Alors que cette action gouvernementale se fait au détriment de nos concitoyens quand une politique de relance aurait pu permettre, par exemple, à l’Etat et aux collectivités locales d’investir, et donc de créer de l’emploi direct et indirect ;
Alors que nos concitoyens et plus spécifiquement nos électeurs se détournent de plus en plus de la politique en général et de la gauche en particulier faute de projets clairement distincts de ceux de la droite, comme les échecs des municipales et des européennes l’ont amplement démontré ;
Nous ne pouvons rester passifs et demandons l’organisation rapide d’un congrès du Parti Socialiste afin qu’un débat et un vote sur ces orientations si problématiques et si peu fédératrices à gauche aient lieu. Les militants ont le droit et le devoir de s’exprimer et les sympathisants et les électeurs le droit de savoir pour quelle politique ils votent.
Rappelons que les statuts du Parti Socialiste prévoient un congrès ordinaire pour la mi-quinquennat, soit dès la fin de l’année 2014 ; les « états généraux », prévus à cette date, ne sauraient en aucun cas se substituer à ce congrès nécessaire et urgent où les militants pourront se déterminer sur la politique qu’ils estiment devoir être mise en œuvre alors que les socialistes sont au pouvoir.
Dans tous les cas, on ne peut demander à qui que ce soit d’être en adéquation avec des choix faits en son nom mais pris sans son assentiment ; surtout lorsque ces décisions amènent des échecs patents et récurrents.
Notre parti a besoin de se redresser et de rependre la parole, par un vote, un vote de TOUS les militants. C’est un préalable pour rassembler la gauche et redresser enfin le pays !