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Billet de blog 5 novembre 2012

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Gabon : Piètre contre-offensive de Marc Ona et Gondjout

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Récemment et en réponse à la vaste campagne menée par les hiérarques du Parti démocratique gabonais et axée sur la vulgarisation du tout dernier message présidentiel livré à l’attention des parlementaires, les leaders de l’ex-Union nationale (UN) ont vite fait de commettre des missions de contre-offensive.

Avec comme objectif visé: « contrer les arguments déclinés par le président Ali Bongo Ondimba lors de son intervention devant le congrès du parlement et remettre au goût du jour le fameux voeu éculé d’organisation, au Gabon, d’une 2ème conférence nationale dite souveraine.»

Dommage que pour les émissaires des leaders de l’ex-UN et selon plusieurs observateurs avertis, « la mayonnaise n’a pas pris et les populations ciblées n’ont pas répondu présent aux appels des prétendus pourfendeurs de la politique et des actions du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.»

Dans tous les cas, les principaux responsables de cette inconséquence et malheureuse contre-offensive ne sont que MM. Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong et consorts qui, en raison de l’indisponibilité actuelle de leur mentor André Mba Obame, n’ont pas su et pu envoyer sur le terrain des débatteurs de grand calibre et crédibles.

Ce qui est sûr, c’est que dans un Woleu-Ntem miné par la multiplicité des égocentrismes et guerres de leadership, ce ne pouvait nullement être un tartempion comme Marc Ona Essangui que les responsables de l’ex- Un pouvaient envoyer convaincre les gens dans le « Grand Nord ».

De même que ce n’est pas l’anonyme Gondjout, quoique gendre de M. Myboto, qu’on devait envoyer dans le Moyen-Ogooué pour sensibiliser efficacement les populations locales sur l’opportunité de la tenue, au Gabon, d’une autre conférence nationale.

La preuve: qui des deux émissaires a osé parcourir l’ensemble des départements dont comptent respectivement les provinces du Woleu-Ntem (pour M. Ona Essangui) et du Moyen-Ogooué, en ce qui concerne Gondjout ?

C’est dire qu’AMO étant momentanément absent du devant de la scène politique, MM. Zacharie Myboto, Jean Eyéghé Ndong et autres n’ont même pas pris la peine de sillonner tout le territoire national pour contrer le « niet » présidentiel sur la possibilité de la tenue d’une éventuelle conférence nationale au Gabon.

Ces soit disant anciens et futurs «grands quelqu’un » préférant livrer à la dérision des sous-fifres que sont MM. Ona Essangui et Gondjout.

Dans tous les cas, MM. Myboto et Eyéghé Ndong avaient de bonnes raisons de ne pas aller « charbons ardents » et ce, à travers tout le Gabon.

Primo: parce que les hiérarques du Parti démocratique gabonais avaient déjà mis le paquet pour relayer et vulgariser le message présidentiel sur l’ensemble du territoire national.

Secundo: du fait que AMO n’étant pas présent et trop pingres, Myboto et Eyéghé Ndong ne pouvaient mobiliser et débloquer les moyens tant financiers, logistiques que matériels d’une contre-offensive couvrant tous les coins et recoins que compte le Gabon.

Et tertio: que pouvaient faire respectivement Ona Essangui et Gondjout dans un Woleu- Ntem et un Moyen-Ogooué dont les ténors pédégistes occupent largement le terrain ?

Ce qui est sûr, c’est que lorsque « l’auto proclamé président André Mba Obame » n’est pas disponible, personne au sein de l’ex-UN n’est plus capable d’organiser et de mener une action d’envergure sur l’ensemble du territoire national.

Et après, faute d’opposants prêts à mettre la main à la poche pour prendre le relais d’AMO, ceux-ci diront alors que le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba s’apparente à une dictature.

Pourtant, ce même pouvoir n’a nullement été à l’origine des piètres prestations de Marc Ona Essangui dans le Woleu-Ntem et le gendre Gondjout au Moyen- Ogooué.

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