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Billet de blog 7 mars 2013

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Gabon: Marc Ona Essangui, Nettoyez d'Abord vos Casseroles et Foutez la Paix à Sylvia Bongo Ondimba

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’histoire de notre pays retiendra que cet étrange personnage en la personne de Marc ONA ESSANGUI s’était fait connaître en s’illustrant positivement durant ces dernières années, lors de son magistère à la tête de l’ONG de défense de l’environnement Brainforest, ce qui valu à l'homme,une récompense qui fit de lui le premier Goldman gabonais, et récemment en coordonnant la coalition « Publish What You Pay », qui milite pour la transparence des revenus pétroliers et miniers. Une lutte du moins louable que l’on ne reprocherait pour rien au monde.

Seulement, en jetant un coup d’œil inquisiteur sur les activités de notre "Race Pure Nationale", comme le surnomme désormais le journal "Echos du Nord", un doute sur les raisons et les objectifs de ses activités semble nous interpeller à plus d’un titre.

Commençons par les nébuleuses Transparency International et Survie, qui sont toutes deux des émanations de deux vaillants proches du vicieux cercle élyséen de France.

L'un ayant servi en tant qu’Administrateur à la Banque de France et l’autre actuel conseiller stratégique de François Hollande pour les questions des droits de l’Homme. Marc ONA ESSANGUI soutenu par ce lobby aux aspirations officieuses douteuses, jouit d'une manne financière importante qui lui permet de dépenser sans compter, notamment se payer ses nombreux voyages à travers le monde.

Une manière subtile à lui, de pouvoir justifier ces nombreux va et vient en hexagone où il participe à des conciliabules ayant pour objet des campagnes de diffamation, calomnie afin de lever les populations gabonaises vers une insurrection cinglante.

Après les nombreux échecs avec la biométrie, la conférence nationale dite souterraine plutôt que souveraine et ses multiples campagnes de diffamation avortées dans l’œuf, notre compatriote ne sait désormais plus à quel saint se vouer, sinon se réfugier dans le Congossa 4 étoiles de luxe.

Dernière en date, Marc ONA a poussé le vice de ses affabulations au paroxysme, en montant une opération de discourtoisie tendancieuse contre la Première Dame Sylvia BONGO ONDIMBA, déclarant à hue et à dia, que la Fondation de cette dernière aurait jouit d'une dotation budgétaire au titre de la Loi de Finances pour l'année 2013.

Or non seulement cette information est une pire fiction de l'irrévérencieux personnage, puisqu'à beau chercher avec des loupes dans la loi de finances y relative, il n' a jamais été fait mention de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA, encore moins de la Première Dame elle même.

L'information est facile à vérifier dans le projet de loi de Finances pour l'exercice 2013 dans sa rédaction issue de la seconde lecture du Sénat : http://senat.ga/index.php/loi-de-finances-2013/ , mais de surcroit, Monsieur Marc ONA feint d'ignorer que bien que dépourvues d’un statut constitutionnel, les conjointes ou plutôt épouses des Chefs d’Etat ont toujours joué un rôle de premier plan aux côtés de leurs époux.

Doit-on lui rappeler ici que loin d’être une « sinécure républicaine », la « fonction » de Première Dame provient de règles non écrites issues des usages, et qu' en raison de son statut particulier, la First Lady d’un pays est de façon quasi- automatique appelée à intervenir expressément ou tacitement sur le devant de la scène ?

A ce titre, c'est par sa propre personnalité que la fonction en elle-même gagnera en notoriété et sera mise en valeur. Sylvia BONGO ONDIMBA ne fait aucunement office d’exception mondiale à cette règle pourtant universellement reconnue.

Monsieur Marc ONA, la Première Dame d'un Pays fonctionne avec un Cabinet dont les membres sont des collaborateurs du Chef de l'Etat qui sont affectés au service de l'épouse du Président de la République : Monsieur ESSANGUI, pour votre Gouverne, l’équipe de travail d’une Première Dame est composée à partir des membres issus du Cabinet Civil du Président de la République Chef de l’Etat, et mis à la disposition de la First Lady pour mener à bien ses missions et répondre plus facilement aux besoins liées à sa fonction es qualité. Ce sont eux qui vont constituer son Cabinet de travail.

Il serait totalement irrationnel et fallacieux de se laisser ou faire croire que la Première Dame d’un pays ne devrait s’entourer d’aucun collaborateurs, sinon « planter le décor présidentiel », une vision erronée qui prendrait des allures de « parjure » commis à la fois contre l’institution présidentielle, que contre celle qui a la noblesse de l’accompagner dans l’exercice de cette haute fonction régalienne.

Comment sont nommés les collaborateurs de la Première Dame ? Les collaborateurs de la Première Dame sont des Conseillers à la Présidence de la République ou Chargés de missions nommés par décret pris en conseil des Ministres.

Leur affectation auprès de l’épouse du Chef de l’Etat est une formalité interne au fonctionnement de la Présidence de la République. Celle-ci n’a d’ailleurs jamais fait l’objet d’une saisine parlementaire du juge constitutionnel, que ce soit au Gabon ou dans n’importe quel pays du monde.

Et si cette saisine ne s‘est jamais produite, c’est bien parce que la fonction de Première Dame est greffée aux valeurs républicaines de chaque pays. Cependant, si la composition ou le fonctionnement du Cabinet du Président de la République n’est pas défini par la Constitution, celle-ci n’en dispose guère du sens contraire.

Autrement dit, même si l'on conçoit qu'il n'existe aucune règle à valeur constitutionnelle définissant le rôle de la Première Dame, la Loi Fondamentale est toutefois muette sur l’inverse.

S’agissant même du Cabinet du Président de la République, sa composition et son fonctionnement n’en sont pas non plus définis, dans la mesure où il s’agit d’une organisation purement interne de l’institution.

Au Gabon, le rôle et la personnalité de Sylvia BONGO ONDIMBA ne font l'ombre d'aucun doute puisque ses actions en faveur des populations gabonaises parlent pour elle.

Auprès du Président Ali BONGO ONDIMBA elle est depuis toujours « celle qui murmure à son oreille, en étant la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, et sa voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »

Que Monsieur Marc Ona se souvienne notamment de l'action de cette Dame en faveur des personnes à mobilité réduite et qui devraient "trinquer" en lisant les débilités mentales diffusées par l'ancien président au bilan douteux, de leur association.

Nous vous informons que notre "Race pure nationale", pour reprendre à nouveau cet euphémisme nominatif du journal "Echos du Nord", pourtant reconnu à l’international pour sa lutte (dite) "conquérante", semble rencontrer des problèmes de trésorerie pour honorer la pension alimentaire mensuelle qu'il se serait engagé à payer à l’endroit de ses enfants.

Une attitude paradoxale qui contraste naturellement avec l’image que l'impétrant impétueux semble vouloir projeter aux yeux du monde.

Comment peut-on passer son temps à parcourir le monde, dénigrant au passage et à vil prix son propre pays mais surtout, en laissant les enfants dont on a la charge dans la misère et la faim ?

Est-ce une attitude responsable pour quelqu’un qui excelle dans la formulation de reproches de bonnes gouvernances aux autorités de son pays  ?

Pire ces agissements devraient nous amener à nous rappeler le passé douteux et espiègle de cet aigrefin qui s’est déjà illustré dans des affaires du moins très lugubres et qui conviendraient d’être remis sur le tapis.

Nommé il y’a quelques années à la tête de l’Association des Handicapés du Gabon, Marc ONA ESSANGUI s’était fait connaître par son espièglerie en s’appropriant les fonds de trésoreries qui étaient mis à la disposition de l’association afin d’honorer les activités courantes de cette dernière.

Dans un passé récent, il avait réussi à se faire héberger par les prêtres de Saint Michel de Nkémbo à qui il avait imploré la pitié pour qu’on l’héberge gratuitement, ces derniers ne sachant pas que leur "brebis égaré" percevait déjà des aides de l’État, ce qui d'ailleurs lui permettaient de mener un train de vie de Ministre, tout en leurrant et entretenant dans la fiction, ceux qui lui avaient donné l’hospitalité.

Après qu’ils eurent découvert le pot aux roses, le scélérat fut naturellement éconduit et mis à la porte. Un autre épisode malheureux du Sieur Marc ONA ESSANGUI est à connaitre, celui de l’affaire du Centre Commercial « Samba » à Nzeng-Ayong.

Le feu Président Omar BONGO ONDIMBA dans sa grande magnanimité et/ou générosité, avait pourvu l’association des handicapés du Gabon d'un centre commercial qui permettait à cette dernière de financer ses besoins en fonds de roulements, une entreprise gérée par les responsables de l’association dont Marc ONA ESSANGUI qui en était le gérant.

Dans son insatiable appétit, notre "Race Pure Nationale" va réussir l'exploit "cornélien" de mettre cette entreprise en banqueroute en raison de nombreux actes frauduleux qu'il aurait commis, parmi lesquels des retraits d’espèce opérés à l’insu des autres membres du bureau, infractions qui lui vaudront in fine, un billet de sortie définitif de cette institution où pour une énième fois, il se serait illustré dans la pratique d'escroquerie.

Comme il est dit communément :<< Qui volera un œuf, volera un bœuf >>, Marc ONA ESSANGUI ne nous a pas encore montré l’étendue de "son savoir", mais une chose est à retenir, le pire est à venir.

Que Monsieur fasse un choix clair entre défendre les intérêts de la société civile ou faire de la Politique. D'ailleurs à ce sujet, Transparency International a expressément exigé une séparation des genres et que désormais que les ONG s'occupent de leur objet social et ne s'imbriquent plus dans le rôle du Politique !

Un message qui s'adressait directement à Essangui ! Il apprendra à ses dépens qu'on ne s'en prend pas impunément et gratuitement à la Première Dame du Gabon.

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