


Les jeunes qui ont attaqué le domicile de l’opposant Jean Ping voulaient s’informer de la « situation de leurs parents et amis incarcérés à la suite des événements du 20 décembre 2014 ; mais aussi, pour réclamer les fonds que l’occupant des lieux leur avait promis en contre partie de leur participation aux événements du 20 décembre 2014 », a déclaré le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé dans une conférence de presse jeudi à Libreville.
Lundi 12 janvier à 9h23, des jeunes et badauds se sont retrouvés chez Jean Ping, pour réclamer la libération de leurs frères qui ont été emprisonnés à la suite des émeutes du 20 décembre organisées par Jean Ping et ses Copains.
« Monsieur Ping sortez, on veut discuter avec vous, on veut savoir pourquoi nos frères sont en prison ! Vous nous avez promis l'argent et on n'a rien reçu ! On veut la vérité sur l'arrestation de nos frères qui se sont mouillés pour vous ! Venez nous expliquer, on veut savoir la vérité », scandaient-ils.
Pendant ce temps, certains jeunes étaient postés sous le passage au niveau du rond point des Charbonnages.
Figurez-vous que ces jeunes qui sont allés simplement demander à Jean Ping de les recevoir, se sont vus clairement opposer une fin de non recevoir, préférant se terrer dans sa riche demeure, au mépris de ces petits « misérables bonhommes » dont la valeur marchande selon Ping n’excédait pas 5ooo FCFA.
D'après leur témoignage , ces jeunes cherchaient simplement à savoir pourquoi leurs frères sont en prison: « tu nous as promis le gombo, viens ici nous dire pourquoi tu nous bolè dans le pivot ! », se sont esclaffés les jeunes.
Jean Ping en bon lâche qui refuse de se mouiller, porteur de gilets par-balle pour se protéger tout en exposant les autres, s'est terré chez lui. Alors que l'esprit d'un Grand Homme d'Etat serait de protéger ses troupes !
C'est ainsi que ces jeunes ont cogné au portail et allumé un petit feu devant le portail de Jean Ping. Pris de panique, ce dernier s'est pressé d'ameuter sa milice.
Ensuite, c'est la police préventive (administrative) qui est arrivée a engagé une discussion avec les jeunes. Ces derniers en résumé ont exprimé leur indignation en disant ceci: « Ils nous appellent pour marcher, non seulement ils ne nous donnent pas le gombo qu'ils ont promis, mais eux même sont en liberté, leurs enfants à l'étranger et nos frères en prison ».
Le groupe de jeunes à alors décidé de converger vers le domicile de Pierre Amoughe Mba, situé non loin de celui de Jean Ping, et escorté par la Police.
Amoughe Mba les a reçu. Il leur a déclaré qu'une vingtaine d'avocats avait été constitué pour assurer la défense des prévenus. Or, d'après nos informations, seuls moins de 10 avocats avaient été en réalité constitués par les opposants .
Le mensonge insoupçonné d'Amoughe Mba semble avoir bien fonctionné puisque les jeunes ont rebroussé chemin, sans problème, plutôt soulagés et rassurés.
A l'insu de ceux qui se dirigeaient au domicile de Amoughe Mba, certains jeunes de ce groupe ont été kidnappés, séquestrés, ligotés et faits prisonniers par Ping Jean (svp, voir la photo).
Il aura fallu le professionnalisme de la police judiciaire arrivée sur les lieux après la police administrative pour que ces pauvres enfants soient découverts dans ces conditions répugnantes de détention arbitraire et illégale.
Parmi ces petits jeunes, il y en a un qui a été sauvagement ligoté après avoir subi des sévices corporels !
Pour Ping Jean qui se dit défenseur des droits de l'homme, c'est quand même curieux que cet ancien Président de la commission de l'Union Africaine en soit arrivé à révéler une nature de tortionnaire affabulateur qui invente un meeting matinal du PDG le lundi à 7h du matin pour mieux donner du grain à moudre à ses fanatiques .
La police d'investigation découvrira en arrivant , que des enfants ont été kidnappés, séquestrés et ligotés, forcés à parler devant les caméras et en l'absence de la police, le tout au milieu des membres du Front dit Uni de l'opposition.
De pauvres enfants qui se sont vus également contraints d'accuser le pouvoir après avoir subi des sévices corporels et des tortures, dans le seul but de donner du crédit à une machination orchestrée par Ping Jean qui espère s'offrir un Oscar dans son meilleur rôle: L’éternel victime du Pouvoir en quête perpétuelle de compassion du Peuple Gabonais.
Ping Jean n'a accepté de libérer les jeunes qu'après près d'une heure de dures négociation avec la police, les enfants ont été mis à la police Voilà comment celui qui caresse le rêve d'être Président envisage de défendre les libertés au Gabon: En ligotant, séquestrant et intimidant ses compatriotes.
La pire des choses que l'on puisse admettre: Violer de manière flagrante la dignité de la personne humaine...
