
Marie-Madeleine Mborantsuo, président de la Cour constitutionnelle, a indiqué au président de la République, Ali Bongo Ondimba, au Premier ministre et aux membres du gouvernement, aux présidents des institutions de la République, aux ambassadeurs et bien d'autres personnalités, lors de la rentrée solennelle pour l'année 2013 de son institution, qu'il fallait éviter que les concertations autour de la biométrie s'éternisent.
Le risque étant de porter préjudice au principe constitutionnel de la périodicité de l'élection, a-t-elle indiqué.
Saluant la décision du chef de l'Etat de réunir incessamment l'ensemble de la classe politique, autour du Premier ministre, pour examiner et proposer les modalités d'application de la biométrie dans l'élaboration du fichier électoral, et ce, dans le strict respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, Marie-Madeleine Mborantsuo a expliqué que les acteurs politiques de tous bords devront s'approprier cette technologie.
Ce qui leur évitera de connaître des désillusions lors des joutes électorales. Même si cette appropriation est, à elle seule, loin de suffire pour remporter une élection, a-t-elle fait remarquer.