Récemment, sur instructions du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et pour améliorer sensiblement les conditions de vie des populations urbaines, le gouvernement a pris d’importantes et salutaires mesures.
Particulièrement celles propices à baisser les coûts des produits de première nécessité et à juguler le sempiternel phénomène de l’insalubrité au niveau des grands centres urbains du pays.
Et tout dernièrement donc, pour mieux contrôler sur le terrain l’effectivité réelle de l’application desdites mesures, le président Ali Bongo Ondimba a dû alors faire un descente inopinée à travers certains magasins, marchés et quartiers de Libreville.
Indiquant ainsi la voie à suivre par les membres du gouvernement, les responsables des administrations centrales et les divers services publics décentralisés répartis à travers l’ensemble du territoire national.
Aussi, lors de cette descente sur le terrain librevillois et s’agissant de la baisse des prix des produits courants de grande consommation, le chef de l’Etat s’est retrouvé face à un constat plutôt mitigé.
Du fait que si certains opérateurs économiques respectent scrupuleusement les mesures gouvernementales, d’autres par contre en font fi et continuent à faire de la surenchère.
D’où il y a comme un laxisme patent ou une complicité coupable au niveau des administrations publiques chargées justement de contrôler l’application des prix décidés, de traquer les arnaqueurs et de sanctionner les commerçants véreux.
De même que l’on ne peut que déplorer l’inconséquence des responsables de syndicats et autres associations des consommateurs qui, audelà des rengaines quotidiennes, n’assument pas correctement leurs nobles missions régaliennes.
Parallèlement et à la faveur de cette même descente sur le terrain, le président Ali Bongo Ondimba s’est malheureusement rendu compte du fort degré d’insalubrité que connaît actuellement Libreville.
Mettant ainsi en danger la santé et la vie des populations locales qui se voient alors menacées par des phénomènes tels que la prolifération des rats, moustiques, cafards et autres bestioles nuisibles du genre.
Avec pour corollaires, les multiples effets nocifs des ordures polluant l’environnement, des puanteurs indisposant les riverains et des potentiels épidémies sanitaires résultant de cette insalubrité.
Et dire qu’en tant que capitale nationale et première vitrine du pays, Libreville ne devrait donc nullement mériter un aussi hideux visage.
Une hérésie donc, au moment où le gouvernement, les services d’hygiène, la mairie de Libreville et la société SOVOG devraient oeuvrer en synergie pour débarrasser la capitale nationale d’une aussi désolante image.
Sans compter que des campagnes de sensibilisation et des actions de dissuasion doivent être menées en direction des populations librevilloises qui s’avèrent en partie responsables de cette insalubrité grandissante.
Dans la mesure où, pour la plupart, ce sont ces mêmes Librevillois qui déversent impunément les déchets ménagers ou solides hors des bacs à ordures prévus pour les besoins de la cause.
Ce, alors qu’il existe effectivement des textes de lois réprimandant les auteurs de tels actes d’incivisme.
En raison donc de tout ce qui précède, il y a lieu pour le gouvernement, les administrations publiques compétentes, les prestataires privés commis au ramassage des ordures et les citoyens eux-mêmes de se ressaisir tant individuellement que collectivement.
Ce, afin de faire en sorte qu’il n’y ait plus jamais ça à Libreville ou dans d’autres localités urbaines du Gabon.
Car l’émergence c’est aussi ce qui amène le Gabon à être et demeurer un cadre de vie sain et promoteur du mieux-être de tous ceux qui y habitent.
Dans tous les cas, le président Ali Bongo Ondimba a déjà indiqué la voie, il revient maintenant aux autorités compétentes de la suivre et d’être alors régulièrement sur le terrain.