
C'est à travers la réaction de Paul Marie Gondjout que ce dernier vient d'avouer que le procès intenté par Onaïda Maisha Bongo Ondimba contre son frère Ali Bongo Ondimba est une " traque" politique menée à l'endroit chef de l'Etat. Le masque est enfin tombé...
Voici la réaction de Paul Marie Gondjout, époux Myboto

Notre réponse:
Nous avons parcouru, comme tous les internautes, la réaction, ci-dessus exprimé, de sieur Paul Marie Gondjout, époux Myboto, au communiqué des Enfants Bongo Ondimba.
Une réaction qui, si elle n'avait pas brillé par son côté incantatoire, nous aurait laissé insensible. Mais notre devoir de vérité à l'endroit des Gabonais nous oblige à confondre, point par point, les mensonges de ce personnage qui, comme la terre entière le sait, porte le string de la maison.
Paul Marie Gondjout, époux Myboto : "J'ai lu avec beaucoup de morgue un communiqué fumiste provenant d'enfants Bongo Ondimba qui s'en prennent à leur sœur Onaida Maisha Bongo Ondimba pour avoir questionné la filiation de M. Ali Bongo Ondimba dans un cadre purement privé car il est le seul enfant de feu Omar Bongo Ondimba à n'avoir jamais présenté une quelconque pièce d'état civil en bonne et due forme pour avoir droit à l'héritage de son père comme l'ont fait tous les autres enfants".
Les Fossoyeurs du Gabon : Archi faux. De sources notariales vérifiées et incontestables, la seule personne, parmi tous les héritiers Bongo Ondimba, à n'avoir jamais produit son acte de naissance dans le dossier de la succession, c'est bien Onaïda Maïsha Bongo Ondimba.
Celui de Monsieur Ali Bongo Ondimba se trouve bel et bien dans le dossier. Et la preuve en est que la procédure engagée par Onaïda Bongo Ondimba au tribunal de Nantes ne porte nullement sur la non-présentation de l'acte de naissance de Monsieur Ali Bongo Ondimba, mais plutôt sur une ridicule raison de présentation en retard.
Ce qui relève de la risibilité judiciaire pour tous ceux qui, avec un peu de sérieux et de lucidité, peuvent situer la frontière entre une présentation en retard, c'est-à-dire après les autres mais recevable, et une présentation hors délai, autrement dit irrecevable.
En français facile, on dira tout simplement au sieur Paul Marie Gondjout, époux Myboto, que présenter son acte de naissance après les autres ne veut pas dire, comme il le pense, que l'acte est inexistant. Chose pourtant facile à comprendre, même pour ceux qui, comme lui, comprennent vite pourvu qu'on leur explique longtemps.
Paul Marie Gondjout, époux Myboto : "Je m'en serai tenu à la simple lecture de ce communiqué si ce n'était Onaida qui était mise a l'index dans celui-ci. Quels sont ces enfants Bongo Ondimba qui seraient signataires de ce communiqué? Sont-ce les mêmes qui disent partager un héritage qu'ils n'ont pas avec les jeunes Gabonais et qui prennent des décisions à la place des autres sans les consulter?"
Les Fossoyeurs du Gabon : Voilà qui est bien soulevé comme question. Car justement, les Gabonais aimeraient savoir l'identité d'un seul Enfant Bongo Ondimba qui, hormis naturellement Onaïda Bongo Ondimba, aurait solennellement fait la déclaration de ne pas faire partie des signataires dudit communiqué.
De même qu'on n'a pas une idée précise de ces autres enfants " qui prennent des décisions à la place des autres sans les consulter ". "A la place des autres"? Quels " Autres "? Car on connaît une seule "autre". Tout comme les Gabonais ne connaissent qu'un seul contestataire de ce communiqué.
Et c'est Paul Marie Gondjout, qui, à moins de nous avoir caché quelque chose, ne fait pas partie des Enfants Bongo Ondimba. Maintenant si par " les autres ", Gondjout, qui a déjà son propre problème de filiation, a voulu nous faire comprendre qu'il partage son "les" avec Onaïda et revendique aujourd'hui une filiation Bongo Ondimba; qu'il l'exprime très clairement. Et tout le monde comprendra son problème. Son vrai problème...
Paul Marie Gondjout, époux Myboto : "Bref il faut arrêter là l'hypocrisie et la fumisterie! Onaida n'est pas leur punching-ball et sa famille saura répondre autant que nécessaire aux intimidations et autres menaces auxquelles sont habitués ceux qui se cachent derrière des déclarations fallacieuses".
Les Fossoyeurs du Gabon : Ici, il serait en effet intéressant de savoir de quelle "famille" parle Paul Marie Gondjout, époux Myboto. Car, autant que l'on sache, en acceptant de porter le nom Bongo Ondimba, Onaïda Maïsha a librement fait le choix d'appartenir à la seule Famille Bongo Ondimba et de jeter dans la benne d'Averda les deux autres noms qu'elle aurait légitimement et légalement portés : Myboto et Gondjout.
D'où Gondjout gagnerait plutôt à édifier les Gabonais sur l'identité de la fameuse "famille" d'Onaïda qui, selon lui, " saura répondre autant que nécessaire aux intimidations et autres menaces auxquelles sont habitués ceux qui se cachent derrière des déclarations fallacieuses". De quel "famille" s'agit-il exactement ?
Paul Marie Gondjout, époux Myboto : "Le problème posé est clair. Pourquoi M. Ali Bongo ne peut déférer aux demandes incessantes de présenter un vrai papier d'état civil qui établirait de façon officielle sa filiation avec M. Omar Bongo Ondimba?"
Les Fossoyeurs du Gabon : Monsieur Ali Bongo Ondimba n'a pas à déférer aux demandes de qui que ce soit puisque le nécessaire a été fait par les propres amis de Gondjout à travers leur inoubliable odyssée de Nantes.
Par contre, s'il y a un conseil à donner à Gondjout, c'est de ménager le plus précieux de son temps pour trouver des arguments convaincants sur la déclaration de naissance d'Onaïda Maïsha Myboto et qui est la preuve qu'elle n'a aucune filiation naturelle avec Omar Bongo Ondimba.
Paul Marie Gondjout, époux Myboto : "En obtenant du juge de Nantes le report du procès prévu ce jour 24 septembre en justifiant de son immunité présidentielle dans une affaire privé, M. Bongo Ondimba Ali nous fait la preuve une fois de plus qu'il a un très sérieux problème d'état-civil et que ce report finira de convaincre sur le caractère faux et frauduleux du personnage pour alimenter une fois de plus la confusion."
Les Fossoyeurs du Gabon : Comme disent les branchés, c'est du grand n'importe quoi. Pour sa gouverne, si la défense a demandé le report du procès, c'est pour respecter la volonté de la famille Ondimba de tendre la main à leur fille et surtout de laisser le temps nécessaire à cette dernière afin qu'elle comprenne bien que l'issu de ce procès signifiera la rupture définitive du lien ombilical qui la lie encore à celle qu'elle prétend toujours être sa famille paternelle. Surtout qu'au finish, il est clair qu'elle ne gagnera jamais ce procès...
Paul Marie Gondjout, époux Myboto : "Qu'il le sache une fois pour toute nous le traquerons partout pour connaître la vérité sur son état-civil et il ne pourra pas comme en 2009 se trouver un Akassaga pour lui établir un autre faux pour espérer se présenter à une quelconque élection même pas celle de député de Bongoville".
Les Fossoyeurs du Gabon : Enfin, la vérité sort. Il est donc clair qu'il s'agit d'une affaire politique. Comme Gondjout l'avoue si bien avec son "nous", ce procès participe donc de cette éternelle "traque" politique contre Monsieur Ali Bongo Ondimba. Avec des opposants qui parlent avec les pieds comme Gondjout, l'opposition n'a plus besoin de secret...
Notre point de vue
L'affaire ainsi clairement politisée par Paul Marie Gondjout, sur instruction de Chantal et son père, est d'autant plus surprenante qu'elle surclasse définitivement la plaignante. Le 18 décembre prochain, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba aura 25 ans. Il y a donc déjà 8 ans qu'elle a acquis la majorité. Cette même majorité qui lui a permis d'ester légalement contre son grand-frère et que sa procédure soit jugée recevable devant la justice française.
Dans cette procédure judiciaire qui concerne, faut-il le rappeler, la succession Omar Bongo Ondimba et non la candidature de Monsieur Ali Bongo Ondimba aux élections, deux messages ont été adressés à Onaïda Maïsha Bongo Ondimba à travers deux communiqués diffusés par la Famille Ondimba et les Enfants Bongo Ondimba.
La moindre des choses que l'on attendait, c'est la réponse de la destinataire des messages. Contre toute attente, c'est son beau-père qui sort de sa tanière pour venir exposer, sans le moindre scrupule, les objectifs politiques que sa famille maternelle et leurs amis politiques, entendent atteindre à travers ce procès.
A ce niveau de clarté, il serait alors impossible qu'une quelconque manipulation ou supercherie puisse encore abuser de la clairvoyance d'Onaïda Maïsha Bongo Ondimba. Ce qu'elle fera à la suite de ce qui précède, elle le fera en toute âme et conscience.
A la lumière de l'aveu de Gondjout, qui n'est que l'expression de notre opposition, il est peu probable, voire impossible, que cela ne vienne bouleverser la situation. Ce d'autant plus que cette procédure judiciaire est une véritable incongruité à la nature des relations entre Ali Bongo Ondimba et sa frangine.
En effet, comment comprendre qu'Onaïda Maïsha Bongo Ondimba vienne ainsi contester la filiation de ce frère qui, depuis le décès de leur père, lui verse mensuellement une pension de 5 millions F.CFA.
Pourquoi avoir reçu 360 millions F.CFA en 6 ans de la part de celui qui passe aujourd'hui pour un parfait inconnu?
Pourquoi avoir donné, chaque mois, une partie de cet argent à sa maman pour faire le marché?
Pourquoi avoir laissé Gondjout mangé la nourriture achetée avec cet argent avant d'aller dormir avec le peignoir laissé par le père de cet inconnu? On attend les réponses...