Un petit hommage à des gamins de Roubaix que j'ai croisés autrefois, Sagy, Rachid et les autres... Des "gamins", non, non, de vrais danseurs, bourrés de talent !
Le popping, danse de la rue, me plait particulièrement parce qu'il est imaginatif : tour à tour marionnette, robot flottant, épouvantail en voie de liquéfaction, vieillard et cobra, le danseur se transforme, se reforme, se déforme... C'est la danse qui danse le mouvement de la danse, dans le présent infini des possibles.
Je repense à tous les visages concentrés devant le grand miroir des MJC de Mons-en-Baroeul, de Lens, de Maubeuge, des chaussures qui glissent agilement sur le lino gris, des projets pour exister, pour que le grand rêve prenne son essor... jusqu'au Japon, quand même !