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Ainsi, l’un des deux témoins l’accusant d’avoir « lancé un fumigène dans l’un des bureaux du parti Russie Unie » de Poutine a été retrouvé fort opportunément mort, échappant ainsi à une contre-enquête.
Un troisième « témoin », aujourd’hui réfugié en France, a témoigné en mars 2023 dans Mediapart, pour expliquer les tortures que le FSB lui a fait subir pour lui faire dire le nom d’Azat. Ce témoignage n’a pour le moment pas été utilisé contre Azat. Il pourrait l’être si de nouvelles poursuites étaient ouvertes.
Les prises de positions venant du monde entier se sont multipliées pour exiger sa libération, que ce soit d’ONG comme Memorial, Human Rights Watch, d’intellectuels, d’académiciens russes, de 2500 mathématiciens en 2022 et des sociétés de mathématiques française, italienne, brésilienne, américaine, d’organisations syndicales comme le syndicat inter-régional russe « Solidarité Universitaire »...
Alors que sa libération devait être prononcée d’ici à septembre 2023, les informations qui nous parviennent laissent à penser que les services de sécurité russes ont entamé de nouvelles pressions et arrestations pour construire des accusations nouvelles et enfermer pour des années cet universitaire.
Malgré les traitements qui lui ont été infligés, ce mathématicien qui vient d’avoir ses 30 ans en prison a toujours clamé son innocence. À la vue de cet acharnement, chacun comprend que cela sert chaque jour un peu plus d’exemple pour obtenir le silence de toutes les voix qui se lèvent et se lèveraient au sein de la Russie, de toute expression différente de la voix monocorde de la Fédération de Russie depuis son engagement dans la guerre en Ukraine.
Pour la liberté d’expression en Russie,
Pour les Droits de l’Homme,
Azat doit être libéré.
La Fédération de Russie a engagé la guerre contre l’Ukraine et participe du risque d’une escalade généralisée. Nous, partisans de la paix, considérons que le combat pour la liberté d’opinion et d’expression du peuple russe, et plus généralement dans les pays engagés dans cette guerre, est une question déterminante pour trouver une issue pour les peuples d’Ukraine et de Russie.
Nous - universitaires, intellectuels, militants politiques, syndicalistes, élus, responsables associatifs, journalistes, citoyens, dans la diversité de nos opinions et de nos terrains d’action - alertés par le groupe de soutien d’Azat en Russie, freeazat - décidons d’ajouter notre voix à celles déjà exprimées de par le monde, en nous adressant solennellement au gouvernement de la Fédération de Russie pour demander la libération d’Azat. Nous appelons à signer publiquement cet appel.
Vous pouvez également signer la pétition en écrivant à libertepourazat[at]gmail.com
Voir la première liste de signataires, 31 mai 2023
Deuxième liste de signataires, 20 juillet 2023
Alexandr Potapov, étudiant (Russie) — Alexandr Sabadash, ingénieur en soutien technicien (Russie) — Alexey Dulenkov, député de la circonscription de Naro-Fominski, région de Moscou (Russie) — Alexis Corbière, député LFI, Seine-Saint-Denis (France) — Alina Merkulova, linguiste (Russie) — Alisa Fedotova, étudiante (Russie) — Amrak Khachikian, journaliste, militant (Russie) — Anastasia Kazantseva, designer (Russie) — Anastasia Pliner, chercheuse, analyste (Russie) — Anna Kozlova, professeur d'anglais (Russie) — Anna Vlasova, manager (Russie) — Anne Crenier Vaudano, magistrate (France) — Anne Le Huérou, enseignante chercheure (France) — Anton Dolin, critique de cinéma (Russie) — Catherine Prokhoroff, syndicaliste retraitée (France) — Catherine Queric, conseillère départementale du Morbihan PCF 56 (France) — Catherine Gousseff, historienne CNRS (France) — Cheruvathoor Denzil, "l'étincelle", Quatrième Internationale (Inde) — Christine Luparello, militante Libre Pensée (France) — Clarisse Delalondre, chercheur EDF et syndicaliste (France) — Claude Billot Zeller, membre du Bureau National du POI (France) — Daniel Rogozin, professeur assistant, Collège universitaire de Londres (Royaume-Uni) — Daniel Gluckstein, secrétaire national du POID (France) — Daria Motora, étudiante (Russie) — David El Baz, syndicaliste métallurgie (France) — Didier Bernus, militant syndical (France) — Dominique Ferré, POID (France) — Dominique Simeone, Liberpensula Frakcio de SAT (Esperanto) (France) — Ekaterina Blinkova, étudiante (Russie) — Elena Rusakova, psychologue, députée municipale 2017-2022 (Russie) — Eric Pradoux (France) — Eyno Vasilenko, linguiste (Russie) — Fédération anarchiste (francophone) — Felix Levin, historien (Russie) — Françoise Tomeno (France) — Françoise Daucé, directrice d'études (France) — Gilles Sainati (France) — Gisele Oliveira, journaliste (Brésil) — Gregory Yudin, philosophe (Russie) — Georgy Kurakin, biologiste, vulgarisateur scientifique (Russie) — Ivan Bychkov, étudiant (Russie) — Ivan Lyubimov, designer (Russie) — Ivan Astashin, défenseur des droits de l'homme, ancien prisonnier politique (Russie) — Jacky Bara, syndicaliste (France) — Jacques Fassié, directeur d'école retraité, militant syndical (France) — Jean-Baptiste Dalin (France) — Jean-Dominique Capocci, secrétaire du PS 7 ème et secrétaire du prix littéraire des droits de l'homme (France) — Josef Parra, homme libre (France) — Juliette Cadiot, directrice d'études (France) — Julio Turra, conseiller pour la CUT (central única dos trabalhadores) (Brésil) — Karolina Nagumanova, sociologue (Russie) — Karri Miettinen, Paleface, rappeur et auteur (Finlande) — Kirill Kuleshov, étudiant (Russie) — Kirill Mozhin, RedGround (Russie) — Kirill Leonov (Russie) — Konstantin Kosov, député municipal dans l'émigration (Russie) — Ksenia Akchurina, étudiante dans une école supérieure de cours en ligne (Russie) — Laurent Coumel, enseignant chercheur INALCO (France) — Leonid Prigozhin, mathématicien, professeur émérite, université Ben Gourion du Neguev (Israël) — Les Amis de Maurice Joyeux, Radio Libertaire (France) — Lev Skoryakin, militant politique, ancien prisonnier politique (Russie) — Lydie Loyer, militante syndicale (France) — Maria Tunkara, blogueuse et militante citoyenne (Russie) — Maria do Céu De Carvalho, professeur de portugais (Portugal, France) — Marie Christine Boinet, militante des droits de l'homme (France) — Marina Karimova, opérateur de ligne en usine (Russie) — Mario Pinheiro, chercheur, journaliste (Brésil, France) — Mark Lindores (France) — Matthieu Jonckheere, directeur de recherche CNRS (France) — Michel Landron, militant syndical, Libre Penseur (France) — Michel Vivier, militant syndical (France) — Nelly Shulman, enseignante (Russie) — Nicolas Romillac, universitaire (France) — Nikita Makarov (Russie) — Oleg Tomilin, traducteur (Russie) — Olha Brylova, écrivaine (Ukraine) — Pascal Rolland, militant syndical enseignant (France) — Pascal Gautier (France) — Pavel Yarilin, député de Moscou, quartier de l'aéroport, 2017-2022 (Russie) — Quatennens Adrien, député LFI, Nord (France) — Ricardo Prieto, enseignant (Colombie, France) — Sashia Kapadia, comique (Russie) — Sergey Larionov, étudiant en alternance (Russie) — Sergey Byankin, salarié de "Sberbank" (Russie) — Shapira Daniel, retraité syndicaliste (France) — Shirak Tukhikyan, peintre plaquiste (Arménie, France) — Stephane Scouarnec, POI Nantes (France) — Sveta Arefeva (Russie) — Tatiana Shabalina, retraitée (Russie) — Thérèse Bassez (France) — Thierry Prevel (France) — Tikhon Osipov, constructeur (Russie) — Timur Desyatov, peintre (Russie) — Valiulin Raushan, professeur d'histoire (Russie) — Vânia Rodriguez, journaliste (Brésil) — Vasudevan Nambiath, militant syndical (Inde) — Vera Guseynova, enseignante chercheuse (Russie) — Viktoria Tabachkova, infirmière (Russie) — Viktoria V., sans emploi (Russie) — Vincent Vilpasteur, militant syndical (France) — Vitali Zemlyanski, chercheur et militant (Russie) — Vladislav Ziyangulov, étudiant (Russie) — Yan Shenkman, journaliste, écrivain (Russie, Arménie) — Yan Fedorov, physique théorique et mathématique, King's College London (Royaume-Uni) — Yulia Guseva, traductrice (Russie) — Yulia Scherbakova, député de Moscou, quartier de Cheremushki, 2017-2022 (Russie) — Yuri Volnov, ancien député municipal, actuellement émigré politique et sans emploi (Russie)
Vous pouvez également signer la pétition en écrivant à libertepourazat[at]gmail.com