Moi, j’en ai marre
Je note, d’être le têtard.
J’ai cru que c’était la fête
Je gigotais absolument seul,
Sur la grand Place, ou jadis,
B sortait du métro, belle.
Maintenant le métro a fermé,
Le boulot a disparu, comme l’art,
On a tous le visage gris, le cou cravaté,
Tous on roule, qui leur clope,
Tous on fume, qui leur pote.
Moi, j’ai plus confiance en la Philosophie;
Je n’ai pas plus confiance en la télé de mamie;
J’ai mangé ma dose de Nutella, tic, tac,
J’arrive encore à avoir un zeste de trac.
Du trac au toc il est peut-être un lac.
Le silence m’effraie désormais, je baise la peur.
Le bruit. Le poste accroché au coin du bistrot.
Les informations d’hier et de demain sur Mediapart.
La résolution de ce soir, qui a muté en vrai départ.
Get up et stand up, ce soir, éponge, pointe, guitare.
De la Résistance avant toute chose,
Et cueille le concept, chie sur la rose.
D’un bitume et de pierre qui ne mentent pas
Le pouvoir déblatère du même lieu, de Paris, des tapis, des moulures.
Le bordel de la République absous la médiocrité de mon écrit.
Service, volée.
Stefan Edberg, seul maître de sa raquette.
Stefan, j’en doute, ne se promène en jupette.
Rebecca, peut-être, avec l’aspirateur avec.
Et la moquette et les tapis sont réjouis.
Mais il s’agit là d’un autre Château.
Sentiment de sécurité partagé, au bar,
Sentiment de fierté retrouvé, au stade,
Sentiment de parenté, comme dans la famiglia.