
Le documentaire du réalisateur Alain de Halleux a été diffusé mardi 26 avril sur Arte, à l'occasion des 25 ans de Tchernobyl. Pour ceux qui n'ont pu le voir, le voici.
Tchernobyl4ever commence avec ceux qui n'étaient pas nés le jour où le réacteur a explosé. Comment vivent-ils l'histoire, qu'en savent-ils et comment leur en parle-t-on? Puis le documentaire s'interroge sur l'actualité de Tchernobyl: un nouveau confinement pourquoi faire? Régler définitivement le problème ou simplement le dissimuler ? Interrogeant la mémoire de la catastrophe et son avenir, le réalisateur prévient: «si l'homme a la mémoire courte, l'atome lui à la vie longue» et le sarcophage que l'Ukraine a tant de mal à financer n'est sans doute que le premier temps d'une très longue épopée pour maîtriser encore et toujours les ravages de cette catastrophe.
Il y a un mois, juste après la catastrophe de Fukushima, nous avions rencontré Alain de Halleux pour un entretien que l'on peut toujours relire ici. C'était juste après qu'Arte ait programmé un autre de ses documentaires Nucléaire RAS, un film sur les forçats du nucléaire.
Un film en écho à un autre diffusé exclusivement sur Mediapart et réalisé par le comité central d’entreprise d’EDF en 2002. A travers les propos de salariés, experts du monde du travail, sociologues, ce film raconte comment sous la pression des intérêts financiers, le zéro risque –qui était la règle absolue dans toutes les centrales– a disparu au profit du « risque calculé ».
- Ce film en deux parties du comité d'entreprise d'EDF est toujours visible, en accès libre, ici.