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Billet de blog 14 février 2014

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FINKIELKRAUT

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 FINKIELKRAUT

UN NOUVEAU CROISE .... POUR UNE MAUVAISE CAUSE !

Il est partout. Dans tous les médias, à la radio, sur les plateaux de télé. Partout. Il tient partout le même discours. Un discours de peur, d’intolérance.

Il se croit investi d’une mission sacrée :

Dénoncer l’immigration, l’étranger, celui qui n’est pas pareil. Il a la nostalgie des Français de « souche ». Il incarne, ou veut incarner une France conservatrice, réactionnaire.

Vous l’avez reconnu ?

Monsieur Finkielkraut

Il est permis de s’étonner que ce curieux philosophe puisse ainsi déverser ce discours d’intolérance sur une chaine publique, sans rencontrer la moindre opposition, sans provoquer la réaction des responsables de chaines publiques.

L’attitude du ministre de l’Intérieur lors de leur face à face sur France 2 m’a étonné. Le mot est faible.

Voilà un ministre de l’intérieur qui se pose en défenseur des valeurs de la république et qui manque d’arguments face à un homme qui prône l’intolérance et le rejet de l’étranger.

On ne peut défendre les droits de l’Homme à temps partiel, on ne peut être un intermittent des droits de l’Homme.

 Intransigeant quand telle communauté est victime, et plus conciliant quand d’autres communautés sont visées.

Comme tous ses amis, M. Finkielkraut a la mémoire et la vision sélectives.

Il a oublié tous ces étrangers venus d’Afrique du Nord pour délivrer une France vaincue et humiliée. On ne leur demandait pas leurs papiers avant d’aller au combat.

Il a oublié que sous l’occupation beaucoup de Français de «  souche » ont choisi la collaboration plutôt que la résistance.

Sa vision des discriminations est sélective.

Quand des jeunes issus de l’immigration, nés en France, Français par les papiers, mais étrangers par le nom sont victimes de discriminations, il regarde ailleurs.

A ces discriminations, il vient d’en ajouter une autre :

 Celle de l’accent. Pour lui, avoir l’accent « beur » c’est ne pas être Français comme les autres.

 Un dernier point, il n’y a pas que les beurs ou les banlieusards qui dénoncent les crimes coloniaux.

Tous les républicains, tous les défenseurs des droits de l’Homme dénoncent aussi les crimes coloniaux.

 Qui osera dire à ce «  curieux philosophe »  qu’il n’a pas sa place sur les chaines publiques ?

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