Le 18 mai dernier, la philosophe activiste du climat Camille Etienne était invitée de l’émission le Grand entretien sur France Inter à l’occasion de la sortie de son livre Pour un soulèvement écologique. Extrait de cet entretien :
« La journaliste : Camille Etienne, c’est très fort ce que vous dites, vous parlez d’une impuissance organisée choisie des puissants qui nous empêcherait finalement de lutter contre le réchauffement climatique. Qui sont ces puissants, et si elle est choisie cette impuissance, au nom de quoi, dans quel but ?
Camille Etienne : Dans le but de maintenir un ordre établi qui profite à une extrême minorité aujourd’hui.
La journaliste : Lequel ?
Camille Etienne : C’est-à-dire que … Je vais être très concrète. Total Energie, qui est donc le géant de l’industrie fossile, était au courant depuis les années 70, tout cela est très documenté, de l’urgence climatique. Ils savaient que ce qu’ils étaient en train de faire, c’est de condamner la vie sur terre. Leur choix n’a pas été d’arrêter leur business, mais au contraire de payer des climato-sceptiques pour semer le doute. Ensuite, la fameuse empreinte carbone dont on parle souvent qui individualise la lutte (…) et la responsabilité. Vous savez qui l’a démocratisée à coût de 260 millions d’euros en 2006 ? C’est BP, encore un géant de l’industrie fossile. Pourquoi, parce qu’alors on fatigue (…) une population et on empêche qu’elle s’organise collectivement. Une dernière chose, l’éco-anxiété, qui me semble aussi être une route très dangereuse : on s’assure qu’on ne fasse pas peur, et on individualise, on pathologise un sentiment qui n’est en rien une maladie, c’est simplement le symptôme d’un monde malade ; et en faisant ça on s’assure de créer une société d’angoissés qui encore une fois ne s’organise pas collectivement pour se soulever. »[1]
Voilà une intervention à forte tonalité complotiste sur un média de service public à une heure de grande écoute. Il est inutile de préciser que personne dans la sphère médiatique ne s’en émeut, dont en premier lieu les animateurs du Grand entretien. Pour vous en assurer, tentez une recherche Google avec les mots clés « Camille Etienne » et « complot » ; vous ne tomberez sur aucune page dénonçant ce raisonnement. A contrario, vous serez dirigé vers des articles où l’activiste, à l’instar de la récente étude de la Fondation Jean Jaurès sur le « climato-complotisme »[2], relie le climato-scepticisme au complotisme.
On le voit bien au travers de cet exemple, dans la croisade contre le complotisme, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. A méthodes de raisonnement équivalentes, certains seront immédiatement taxés de complotistes quand d’autres pourront insister sans jamais être cherchés sur ce terrain. Pierre Bourdieu soutenait que la manière dont un message est perçu dépend moins de son contenu que de la personne qui l’émet, et particulièrement de la position de ce dernier dans l’espace social[3]. En voici une parfaite illustration !
Que peut donc bien signifier l’explosion depuis la crise sanitaire des procès en complotisme quant au fonctionnement de notre espace social ? C’est ce que nous allons chercher à comprendre dans le présent billet. Pour ce faire, accordons-nous en premier lieu sur ce que recouvre la notion de « complotisme ».
Plusieurs nuances de « complotisme »
Le journaliste Christophe Bourseiller, dans un récent ouvrage intitulé C’est un complot ! dresse 3 critères pour identifier ce qui en relève : l’instrumentalisation d’une rumeur, l’amplification de cette rumeur et le fait de voir des complots là où il n’y en a pas. Christian Bourseiller souligne que dans certaines situations, il peut y avoir réellement un complot, et la caractéristique du complotiste est de passer à côté de celui-ci tout en en inventant un autre. Ce cadre critériel s’accorde tout particulièrement aux théories complotistes basiques et farfelues telles que celles sur le 11 septembre 2001, sur les hommes reptiliens ou encore celles affirmant que l’homme n’a jamais marché sur la Lune[4].
Le Larousse fournit une définition plus précise du complotisme : selon ce dictionnaire, est complotiste « quelqu'un qui récuse la version communément admise d'un événement et cherche à démontrer que celui-ci résulte d'un complot fomenté par une minorité active. »[5] Le complotisme désignant dès lors « la manière d'interpréter tendancieusement les événements propre aux complotistes. »[6]
Pour Conspiracy watch, cette définition du Larousse n’est pas satisfaisante car elle néglige une dimension tout à fait essentielle du discours complotiste : son caractère abusif. Fort de cette critique, l’observatoire du conspirationnisme en propose une plus complète :
« Tendance à attribuer abusivement l’origine d’un événement historique ou d’un fait social à un inavouable complot dont les auteurs présumés – ou ceux à qui il est réputé profiter – conspireraient, dans leur intérêt, à tenir cachée la vérité. On peut ainsi définir une théorie du complot comme un récit "alternatif" qui prétend bouleverser de manière significative la connaissance que nous avons d’un événement et donc concurrencer la "version" qui en est communément acceptée, stigmatisée comme "officielle". »
Des définitions citées, 3 traits principaux ressortent pour qualifier la notion de complotisme :
- La dénonciation d’un complot
- La mise en place d’un récit alternatif à une version « communément acceptée »
- L’emploi de procédés abusifs et non probants, voire trompeurs ; étant entendu que le récit alternatif est a priori faux, au moins en partie.
L’intervention de Camille Etienne citée plus haut répond à ces 3 traits. La militante y dénonce en effet un complot : celui des industriels des énergies fossiles. Elle y conteste une version officielle des faits : ces industriels savaient très tôt « qu’ils condamnaient la vie sur terre » ; l’empreinte carbone et l’eco-anxiété seraient du reste des dispositifs fabriqués par ces industriels pour « fatiguer » les gens et « les empêcher de s’organiser collectivement ». Cette dénonciation a enfin un caractère abusif dans la mesure où Camille Etienne explique de manière linéaire et simpliste des phénomènes complexes et multi-factoriels : si elle prend le soin d’annoncer que ce qu’elle décrit est « documenté », on peut légitimement douter que seule une stratégie machiavélique de Total a permis le maintien des énergies fossiles depuis le début des années 80, ou encore que le patron de BP s’est un jour réveillé en se disant qu’il pourrait bien tromper son monde en soutenant la notion d’empreinte carbone.
Ce cadre de définition du complotisme amène à plusieurs commentaires. On relèvera en premier lieu le caractère péjoratif de la notion : le complotiste est par essence manipulateur, notamment de par le fait qu’il n’apporte pas les preuves suffisantes de ce qu’il soutient. Il le fait au mieux inconsciemment par simplicité d’esprit, au pire consciemment par malhonnêteté. Il n’y a donc pas de « bon » complotisme, et de fait, la qualification d’un raisonnement ou d’une idée sous cette étiquette revient à le décrédibiliser.
Il est en outre intéressant de noter que ce caractère péjoratif repose essentiellement sur le 3ème trait du cadre de définition - le caractère abusif et non probant de la démarche de dénonciation. Or, un raccourci fortement usité aujourd’hui dans les médias et plus largement dans l’espace institutionnel consiste à désigner comme complotiste toute personne qui dénonce un complot (trait 1) en contestant un narratif officiel (trait 2), sans toutefois que la dimension abusive du raisonnement soit évidente. De cette manière la personne visée se voit porter toute la charge négative que recouvre la notion, alors même que ce qui en fait le fondement n’est pas démontré ! Le sociologue Laurent Mucchielli en a par exemple fait les frais pendant la crise sanitaire[7].
La dénonciation en complotisme, un piège rhétorique
On comprend dès lors que la dénonciation en complotisme agit comme un piège, car en pratique l’application des 3 traits précités ne fait souvent aucun débat sur les théories du complot les plus grossières : le livre de Thierry Meyssan qui vise à remettre en cause la version officielle sur les attentats du 11 septembre 2001[8] comporte de nombreux biais maintes fois dévoilés[9] qui lui donnent aujourd’hui peu de crédibilité. Mais lorsque l’on rentre dans des controverses plus complexes telles que la gestion de la crise sanitaire, le changement climatique ou la guerre en Ukraine, les choses sont parfois beaucoup moins tranchées. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de complotistes avérés parmi les personnes contredisant les thèses officielles sur ces 3 sujets. Mais simplement qu’il n’est pas impossible de tenir des discours censés et raisonnés à contre-courant de la pensée dominante.
On saisit alors toute la perversité d’un usage détourné de la notion de complotisme : désigner une théorie comme complotiste crée une confusion entre celle-ci et les théories les plus farfelues qui ont contribué à la popularisation du terme. La notion agit de fait comme un procédé rhétorique pour discréditer un adversaire, d’autant plus efficace qu’il implique un investissement intellectuel minime[10].
Force est d’ailleurs de constater que certaines prises de position se voient étiquetées « complotistes » alors même qu’elles ne répondent pas toujours clairement au 1er trait (dénonciation d’un complot). Par exemple, la tendance actuelle est à l’assimilation systématique des climato-sceptiques à des complotistes, sous prétexte que le GIEC serait détenteur de la vérité en matière de climat. La récente étude de la Fondation Jaurès sur le climato-complotisme l’illustre bien. Et pourtant, on peut douter du lien entre émissions de CO2 anthropiques et réchauffement global sans croire que le GIEC est aux mains d’une minorité de gauchistes qui souhaite mettre en place un gouvernement mondial pour taxer plus. En d’autres termes, douter de ce que les médias retranscrivent du GIEC ne signifie pas obligatoirement croire en l’existence d’un inavouable complot. L’histoire des sciences nous montre à ce propos qu’une théorie dominante n’est pas nécessairement juste ; et que les institutions scientifiques, aussi solides soient-elles, peuvent persévérer dans l’erreur sans qu’il y ait un complot derrière.
Il y a de toute évidence une multiplicité de complots possibles, et tous ne se valent pas. Ainsi, un usage extensif de la notion de complotisme permet de renvoyer à toute personne critique à l’égard d’une idée dominante l’image d’un gourou défendant les théories les plus fantasques telles que celles des hommes reptiliens ou de la conspiration mondiale pédosataniste, y compris si cette personne est un académicien renommé[11] ! Plus encore, un tel usage peut conduire à faire un parallèle cynique avec l’accusation du « complot juif » des années 30, et de fil en aiguille à faire travailler dans l’imaginaire collectif une association entre complotisme et extrême-droite, pour ne pas dire nazisme[12].
Le complotisme pour marginaliser les opposants à la pensée dominante
Si l’on en revient à notre cadre de définition, le 2ème trait posé pour qualifier la notion de complotisme - la mise en place d’un récit alternatif à une version « communément acceptée » - interroge lui aussi dans son application. Qu’est-ce en effet qu’une version « communément acceptée » ? Cela veut-il dire qu’elle est nécessairement juste ? Ici encore, les cas d’école du complotisme ne font pas débat : la pose du premier pas sur la Lune lors de la mission Apollo 11 est une version officielle largement acceptée dans tous les segments de la population. Mais que dire quand cette version officielle est décrétée d’en haut sur un sujet qui fait encore controverse au sein des experts et qui est loin d’être consensuel au sein de la population ? L’actualité de ces dernières années nous donne de nombreux exemples de situations ambiguës à cet égard.
Le terme de « complotisme » prend en réalité tout son sens lorsqu’il concerne des discours dont le caractère malhonnête et/ou erroné est avéré. Y recourir pour désigner toute idée qui va à l’encontre d’une vision dominante sans se soucier de la solidité de la thèse énoncée, c’est là encore la disqualifier à moindre frais en l’amalgamant aux théories les plus fumeuses.
On saisit alors tout le pouvoir symbolique qui revient aux acteurs qui ont la légitimité de définir ce qui est « communément accepté » et ce qui ne l’est pas. Parmi eux, on va trouver les élites politiques mais surtout une frange intellectuelle dominante, issue des médias et du milieu universitaire. Plus encore, c’est ce credo que cherchent à investir les fact checkers de tous ordres, dont en premier chef Conspiracy watch. De ce point de vue, le fact checking ne peut être neutre et constitue plus un instrument de pouvoir qu’un dispositif au service de la démocratie.
Poussons un peu plus loin la réflexion à propos de ce 2ème trait, ou plutôt du manquement à ce 2ème trait : selon le cadre de définition précité, une personne qui dénonce abusivement un complot n’est plus complotiste à partir du moment où l’objet du complot ne contrevient pas à une version officielle. Peut-être est-ce pour cette raison que le cas de Camille Etienne que j’ai mobilisé pour illustrer ce billet n’est pas appréhendé comme tel dans l’espace institutionnel. Il n’est en effet pas impossible que, désormais, l’idée que les industriels usent de procédés malhonnêtes pour abuser des populations et gagner toujours plus relève du « communément accepté » dans certains milieux dominants. On conçoit dès lors que la notion de complotisme constitue une réelle chausse-trappe à moutons noirs ; tant que vous êtes dans le bon camp, vous pouvez dénoncer à tout va sans prendre de pincettes. En revanche, le complotisme agit comme une épée de Damoclès sur toutes vos prises de parole si vous êtes du mauvais côté de la barrière.
Le complotisme pour inverser la charge de la preuve
Enfin, pour terminer cette réflexion critique, arrêtons-nous sur l’un des aspects du 3ème trait du cadre de définition étudié : le caractère « non probant » des procédés usités pour contredire une version officielle. Une absence de preuve implique-t-elle qu’une idée est fausse et/ou trompeuse ? Sur le plan épistémologique, non. Sinon, les raisonnements hypothético-déductifs seraient proscrits. A contrario, une théorie est potentiellement vraie tant qu’elle n’a pas été réfutée.
Bien entendu, lorsqu’un discours répond sans conteste aux différents critères énoncés, et qu’il vient s’opposer sans preuves concrètes à une théorie solidement établie depuis longtemps, il ne peut être pris au sérieux. Mais que dire quand la théorie en cause, bien que « communément acceptée », présente encore des points aveugles ? Et qu’elle s’est installée tellement rapidement qu’elle n’a pu faire l’objet d’un débat ouvert et serein ?
La notion de « complotisme » permet ainsi d’inverser la charge de la preuve : c’est au complotiste de montrer qu’il a raison et non aux présumés comploteurs d’établir leur probité. On perçoit ici encore la performativité de la notion : coller l’étiquette de complotiste à son opposant permet de le mettre au pied du mur, et souvent de le rendre impuissant dans la mesure où il ne dispose pas de moyens suffisants pour apporter les preuves demandées. C’est entre autres ce procédé qui a été usité pendant la crise du covid : une fois installée l’idée que les vaccins étaient sûrs et efficaces, les contestataires de la stratégie vaccinale ont été taxés de complotistes, et ce fut dès lors à eux qu’il incombait de prouver la nocivité des produits, quand bien même ceux-ci étaient sur le plan juridique encore en phase de développement.
En conclusion
Si le « complotisme » peut d’un point de vue théorique s’énoncer clairement, la notion apparaît floue et équivoque en pratique. Sa description détaillée renvoie en effet à différentes idées qui laissent une marge importante sur ce qui en relève ou non. Ainsi, dès qu’une personne adresse le sobriquet de « complotiste » à une autre, il faudrait que celle-ci argumente son propos, a minima sur la base des 3 critères identifiés plus haut.
Pourtant, dans les espaces de dialogue institutionnels, le « complotisme » agit comme un flash ball à disposition de la police de la pensée. Dès qu’il y a un risque de mise en cause de l’ordre établi, la dénonciation en complotisme permet à un membre de la sphère dominante d’étourdir son opposant et de clôturer toute discussion. Les médias qui se disent servir la démocratie devraient par conséquent au plus vite si ce n’est bannir, au moins réguler l’utilisation du terme.
Pour terminer ce billet, je propose de distinguer 3 approches graduées de la notion de complotisme. Une première consiste à l’appréhender dans sa forme la plus simple et la plus neutre, à savoir le fait de relier un phénomène social à un complot ; étant entendu par complot un projet concerté secrètement afin de nuire (à quelqu’un ou à une institution)[13].
Une deuxième, plus élaborée, reprend cette définition mais en y ajoutant le caractère manipulatoire du complotisme. On pourrait dès lors la formuler ainsi : le fait de relier abusivement un phénomène social à un complot, la thèse défendue par le complotiste étant en opposition avec une explication largement admise dudit phénomène, ou avec l’explication la plus logique a priori.
Enfin, la troisième approche s’inscrit dans un détournement de la notion à des fins politiques ; il s’agit d’intégrer dans le complotisme toute explication d’un phénomène social qui d’une part pointerait la responsabilité d’un groupe social particulier, d’autre part viendrait en opposition à une version dominante, ou plutôt à la version imposée par la frange dominante de la population pour expliquer ledit phénomène.
C’est bien dans cette troisième approche que s’inscrit aujourd’hui l’usage courant de la notion de complotisme, notamment dans les sphères médiatique et politique. Il est important de relever à quel point ce détournement est nocif : il coupe court à toute velléité de réflexivité et d’esprit critique.
Plus particulièrement, toutes les grandes théories sociologiques cherchant à expliquer les phénomènes sociaux au travers des rapports de pouvoir répondent aux critères énoncés dans cette troisième approche. On est dès lors en droit de se demander si les grands noms de la sociologie, dont en premier lieu Bourdieu et Crozier, n’auraient pas été dans le contexte actuel désignés comme complotistes, et auraient de fait été bannis de l’espace public. Les adeptes de sciences humaines saisissent ici les trésors qui auraient été perdus.
Le complotisme apparaît donc aujourd’hui comme une notion toxique pour notre fonctionnement collectif, et il est de la responsabilité de l’élite intellectuelle de mener un exercice d’auto-critique pour qu’elle soit désormais employée avec justesse, distance et discernement.
[1] https://www.youtube.com/watch?v=dNJyDKmyzqU
[2] https://www.jean-jaures.org/publication/dictature-climatique-pass-climat-great-reset-les-discours-complotistes-a-lassaut-de-lopinion/
[3] Pierre Bourdieu, La distinction : critique sociale du jugement, Collection ‘Le sens commun’ (Paris: Éd. de Minuit, 2007).
[4] Christophe Bourseiller, C’est un complot ! Voyage dans la tête des conspirationnistes (Paris: J.-C. Lattès, 2016).
[5] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complotiste/188079
[6] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complotisme/188078
[7] Voir : Laurent Mucchielli, La doxa du Covid, Éolienne (Bastia: Éolienne, 2022)
[8] Thierry Meyssan, L’effroyable imposture suivi de Le Pentagate, Résistances, Nouvelle rééd (Paris: Éd. Demi-lune, 2010).
[9] Voir par exemple : Guillaume Dasquié and Jean Guisnel, L’effroyable Mensonge: Thèse et Foutaises Sur Les Attentats Du 11 Septembre, Cahiers Libres (Paris: Découverte, 2002).
[10] La palme revient à cette video de Tristan Mendès France, Rudy Reichstadt et David Medioni dont l’objet est de décrédibiliser un ouvrage (celui de Pierre Chaillot intitulé Covid 19. Ce que révèlent les chiffres officiels) en n’abordant à aucun moment son contenu argumentaire mais en l’associant sans réel fondement à des théories les plus grotesques telles que celle de la commercialisation de sperme entre non vaccinés : https://www.conspiracywatch.info/deconspirateur/les-deconspirateurs-lemission-33.
[11] Comme en témoigne l’organisation en mars 2023 par le gouvernement d’assises mêlant dérives sectaires et complotisme : https://www.la-croix.com/France/Derives-sectaires-liaisons-dangereuses-complotisme-2023-03-09-1201258471.
[12] A l’instar de ce post sur linkedin d’un enseignant conférencier : https://www.linkedin.com/posts/maxime-blondeau-%F0%9F%8C%B1-%E2%99%BE-a71b6521_geo-carte-map-activity-7103617806042021888-EKJO/?trk=public_profile_like_view&originalSubdomain=fr.
[13] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/complot/17717