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Billet de blog 8 mai 2008

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L'intuition, cet incontrôlable.

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72. Une conscience trop vaste est nuisible à l’individu et risque de le paralyser. Comment considérer l’idée d’un cosmos milliardaire en temps et en distances et vivre normalement ? (Et je ne parle pas du « tout petit », des constituants fondamentaux de la matière –à cette échelle là c’est tout autre chose de que la matière– dont les espaces confinent également à l’infini). La fourmi et le lézard ne se posent pas tant de questions. Ils se reproduisent se nourrissent et défendent leurs petits territoires selon les protocoles induits par leurs instincts d’espèce, et n’ont besoin de nulle idée de l’existence d’autres fourmis et d’autres lézards ailleurs que dans leur pays. Mon malheur humain est que je peux être affublé de la conscience d’un énorme écrin (variable dans le temps) qui me contient et contient tous les êtres vivants ou morts, dont je fais partie d’une façon certaine, mais dont je me sens si différent aussi. Est-ce récent ? Pour ne pas insulter la mémoire des anciens, bien qu’ils n’aient pas connu l’observation scientifique, je dois considérer que cette conscience de l’existence de territoires inaccessibles, physiques et cérébraux, existait bien avant la philosophie écrite. Car elle est perceptible par intuition. Vous savez, cette petite alerte interne incontrôlable, qui induit autant vers le « vrai » que vers le « faux » ?

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