Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
56. Ai-je l’air de dévaloriser ce que j’appelle une « conscience courte » ? Je ne le voudrais pas, car après tout, il s’agit d’une caractéristique humaine, ni bonne ni mauvaise, participant de la réussite fulgurante de l’homme sur sa planète, qu’il convient de prendre comme elle se présente. D’où peut-elle venir ? En tout cas, elle n’est pas qu’utile, car si elle apporte tant d’efficacité à la réflexion et à l’action humaine, elle induit aussi la prescience d’un néant à ses confins : que vais-je devenir si les circonstances que j’essaie d’infléchir en ma faveur et en faveur de miens, ne me sont tout de même pas favorables ? Après ma mort, serai-je totalement mort ? J’ai du mal à m’y résoudre, et de toute façon mon Directeur de conscience me dit que j’ai une âme, et je l’accepte avec évidence car cela me soulage. Que m’importe si les autres n’en ont pas ? Je ne suis pas responsable. Qui se sentirait responsable ?
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