Didier Défago, champion olympique de descente à Vancouver. s’avance devant les caméras, ses Rossignol sous les bras, bonnet façon Varone sur les oreilles, lunettes de soleil Ray-Ban sur le nez, et nous regarde droit dans les yeux depuis Sotchi :
« Après m’être informé, certain pourtant qu’un nouveau titre olympique m’attendait, devant le Valais que j’aime, j’ai choisi de dire ici à Sotchi que je renonce à participer aux Jeux Olympiques parce que :
1, j’aime les Pussy Riots.
2. Je soutiens mes amis homosexuels
3. je me souviens des petits propriétaires expulsés de leur maison
4. Je crois tous les travailleurs des chantiers méritent d’être payés à un juste prix
5. Je conteste la démesure des investissements consentis.
6. Je suis solidaire de Monnet le non-sélectionné en hockey
7. Je ne veux pas de JO à la gloire de Poutine, le soutien de la Syrie meurtrière de son peuple
Et Défago, le gars de Morgins, de descendre de son podium télévisuel. Les anciens du KGB l’attendent à la sortie de la Maison suisse : « Monsieur, pour la sécurité nationale et sur décisiom présidentiellr, vous allez passer quelques années dans notre noiveau goulag doré, dans les souterrains de la patinoire olympique. Vous y entendrez les murmures des pucks helvétiques et des cris de joie des supporters qui auront oublié jusqu’à votre nom. Défago, votre vie est brisée ».
C’est décidé ; en l’honneur de l’acte héroïque rêvé de Didier Défago, je ne commenterai pas Sotchi ce matin dès huit heures sur Rhône FM.