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Les Etats-Unis d’Amérique ont choisi Donald Trump en qualité de 45ème président de l’Union. De quoi le signifiant USA est-il aujourd’hui le nom ?
La grande faiblesse de Barack Obama a un nom, Donald Trump
Un mandat de huit ans, que d’aucuns présentent comme très réussi sur beaucoup de plans, qui débouche sur l’accession à la Maison-Blanche d’un bouffon de la trempe de Donald Trump ne peut qu’être une défaite magistrale pour son prédécesseur.
Certains envisagent le pire, incluant le démantèlement de l’Obama Care et une déconstruction complète de la politique américaine à l’étranger (que les amis de la Russie appellent de leurs voeux).
La vérité est plus prosaïque : personne ne sait ce que va vouloir faire Donald Trump. Certains diront que les vrais faucons ont perd et que tout cela peut être fort bon pour le monde.
Chacun va espérer que la politique internationale de Donald Trump sera plus mesurée que la sienne propre au sujet des événements du Bataclan : « Je possède en permanence une arme sur moi. Je peux vous dire que si j’avais été au Bataclan ou dans un des cafés, j’aurais tiré. Je serais mort peut-être, mais j’aurais dégainé. »
Wait and see.
Le FBI ou l’escroquerie au vote
A peine trois semaines avec l’élection, la victoire de Hillary Clinton semblait assurée. Et puis, voilà le directeur du FBI, Sir Comey, qui relance l’affaire des emails privés, envisageant temporairement une reprise de la procédure pénale qui avait été abandonnée peu de mois auparavant. La rengaine trumpienne, Hillary la Pourrie, a refait le tour de la toile. Avec le succès que l’on sait !
Que le FBI puisse jouer un tel rôle dans le champ de la politique dit à quel point la démocratie est délabrée.
Les fans de Donald diront que les sondages n’expriment jamais la pensée de l’Amérique profonde. Mais ils ne pourront pas faire abstraction de cette intervention policière dans la vie politique de l’Amérique.
Hillary la pas sympathique
Hillary Clinton n’a pas le même contact naturel que son mari Bill. Clairement assimilée au mastodonte formé par l’oligarchie financière, par la force militaire et par les seigneurs de Washington, la candidate n’a pu rassembler les votes hispaniques ni tous les supporters de Sanders, le gauchiste. A l’arrivée, sa personnalité a empêché que le plafond de verre ne soit brisé.
Orthodoxie russe ?
Je vous laisse ici apprécier un sujet que l’on évite en Europe avec un soin tout particulier :
Commentateur connu de la rédaction
« Nous voici donc informés sur le nom du prochain locataire de la Maison blanche. Va-t-il tenter de supprimer l’amendement Johnson de la Constitution et permettre à la religion d’intervenir directement dans le champ du politique, comme il l’avait annoncé?
La fascination qu’exerce sur lui le président Poutine va dans ce sens.
Je note que la prière de clôture de la convention républicaine de Cleveland a été lue, juste après le discours du nouveau Vice-Président Mike Pence, par l’archevêque orthodoxe des USA, Mgr Dimitrios. Il a été invité par le président du Parti républicain, Mr. Reince Priebus, dont la famille du côté maternel est grecque (île de Lesbos/exportateur d’ouzo).
L’archevêché orthodoxe des USA est rattaché canoniquement au patriarcat oeucuménique de Constantinople. Il s’agissait alors de rappeler à Mr. Trump que l’orthodoxie n’était pas assimilable à la seule orthodoxie russe: un clin d’oeil, en guise d’avertissement, de Bartholomée Ier, patriarche de Constantinople.
Notons aussi que Mike Pence appartient aux mouvements radicaux chrétiens, dits born again, à savoir quelque chose comme Paul de Tarse sur le chemin de Damas. »
Instituts de sondages
Est-il possible d’être aussi loin de la réalité du terrain ? Les experts trouveront plein d’explications, mais arriveront-ils à convaincre quiconque ?
Clochardisation
Donald Trump quitte la Trump Tower pour la Maison Blanche. Supportera-t-il la diminution de son train de vie ? Et son entourage !
Immigration
La politique immigratoire de Donald Trump est simple et incertain : ce programme comporte des incertitudes, notamment sur le thème phare de sa campagne, la lutte contre l’immigration. Le candidat républicain a promis l’édification d’un mur de 1 600 kilomètres le long de la frontière mexicaine et annoncé l’expulsion des 11 millions d’immigrés sans papiers vivant aux Etats-Unis – sans dire précisément comment il comptait le faire.
Après avoir déconner, le voilà … au pied du mur !
Bonjour à mes amis du Kansas qui ont massivement pour … Donald Trump, comme tout le Midwest. Qui a passé un long séjour dans cette Amérique puritaine ne s’en offusquera pas !