Dès le surgissement de l’affaire Ludovic Rocchi, L’1dexa choisi le camp de la presse libre. Quatre articles limpides l’attestent :
- Le 14 août 2013, Ludovic Rocchi et les simples d’esprit
- Le 15 août 2013, Evo Moralès est le grand frère de Ludovic Rocchi
- Le 18 août 2013, Le procureur et la cour d’école
- Le 12 septembre 2013, Ludovic Rocchi : de la sensibilité à l’illégalité
Qu’un procureur ait osé songer à attenter dans une affaire qualifiée de « ridicule » par Dominique Von Burg, le président du Conseil suisse de la presse, dit à quel point, chaque jour, dans chaque espace de la Cité, dans chaque rue de chez nous, dans chacune de nos conversations, il est décisif d’assumer la défense de la presse libre.
Comme l’a remarqué Sandra Jean, bientôt à la tête du NF avec Vincent Fragnière, cette liberté de presse et cette liberté d’expression sont particulièrement menacées en Valais. Des décisions récentes prises à l’encontre de la RTS et de Pierre-Yves Steiner, du MATIN et de Joël Cerutti, de L’1dex (par un prochain président du Grand Conseil instrumentalisant les tribunaux pour obtenir raison sur on ne sait plus du tout quoi !) sont des indices du volonté souterraine et non dite de museler la parole, la critique, l’opinion et l’information. La gravité de cet état de chose ne peut échapper à personne.
Le rappel par un tribunal neuchâtelois de l’importance qui doit être accordée à la liberté d’information et à la nécessité de respecter la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) dit aussi que certains magistrats ne partagent nullement les positions extraordinairement totalitaires émises dans quelques jugements récents.
La démocratie a besoin d’une presse libre, forte, courageuse.
Et responsable.
Le 4ème pouvoir dans un état démocratique ne doit pas être de façade.
Même en Valais.