L’argent dit le dicton n’a pas d’odeur. Mais les procès ne sentent pas bon et celui mené par le gouvernement américain contre Raoul Weil pue et à l’odeur de la mort.
Que l’on m’entende bien : Raoul Weil, dont son « ami » traître dit qu’il fut un micromanager, n’est pas innocent. Il a baigné au milieu du fric facile et a encaissé des millions dérobés par ses clients au fisc américain. On ne va donc pas le plaindre plus que son destin. Le dû qu’il va payer à la société ne sera qu’une sanction juste et appropriée à du banditisme de haute voltige.
Mais le caractère puant de la chose est ailleurs. Voilâ un ami qui pour sauver ses fesses aussi coupables dénonce son supérieur en faisant croire que lui-même eût voulu se conformer à la loi alors qu’il appartenait à une organisation de gangsters qui fai(sai)t la loi au niveau mondial. On est ici plié de rire et on vomit une amitié que ne réunissait que le fric nauséabond. Berk !
Le procureur lui-même sent extraordinairement fort la pourriture de l’argent défiscalisé. Il sait très bien que l’Amérique pue la magouille au niveau planétaire et qu’il n’est qu’un pion instrumentalisé sans autre conscience morale que celle d’un gendarme qui profite de l’aubaine pour sourire aux caméras du monde entier en faisant croire au règne d’un Ètat de droit qui choisit ses cibles à l’étranger pour ne pas avoir à courir après les fraudeurs chez lui.
Le sommet de la pyramide d’immondices est celui occupé par l’UBS qui s’est goinfré pendant des décennies à travers les exploits de Raoul et de ses copains du gang et qui aujourd’hui fait croire à la propreté de la paume de ses mains pour avoir payé une ridicule amende de 780 millions de dollars.
Ce magma de puanteur devrait convaincre la Suisse d’interdire à l’UBS d’utiliser à jamais dans sa raison sociale sois le S le nom du pays. C’est une insulte à l’intelligence des citoyens de l’Helvétie.
Rsoul et son traître d’ami sourient ensemble à cette suggestion, convaincus que leurs crimes communs financiers leur ont permis de se constituer une petite fortune qui les met à l’abri du besoin d’argent pour toujours. Mais qui donc voudra renifler avec eux toute cette puanteur sans odeur ?