Ancien photographe et journaliste free-lance à Libération, Rock en Stock, Rock & Folk, Batteur Magazine et Hard-Rock Magazine (entre autres), Georges Amann s'est installé depuis 17 ans, dans le bassin de Marennes-Oléron. Sa nouvelle "muse" s'appelle La Seudre, le plus petit fleuve d'Europe. Comme au bout du monde.
Georges Amann y traque couleurs et lumières. Il jette un regard insolite, très personnel, sur cet univers d'anciens marais salants, et de cabanes ostréicoles. Entre reflets et contre-jours, il explore un territoire d'abandon, à la recherche de traces de vie : barques et filets de pêche oubliés, algues marines enchevêtrés, ferrailles rouillées, etc.
Cet "enfant du rock", revendique "une photographie naturelle, sans filtre, ni trucage". Pas de Photoshop à bord. Il donne dimension, et poésie, à un patrimoine menacé. On est loin des cartes postales pour touristes blasés.
Le rock est toujours là. Cette vague emporte tout. A 56 ans, Georges Amann, prépare un livre, et vient de remanier son site, sur MySpace, en attendant autre site à venir, encore plus personnel. A une époque, où chacun peut jouer au photographe, les images de Georges Amann, témoignent de l'histoire du rock, et d'une époque. Elle porte surtout l'empreinte d'un artiste, véritable photographe, qui a gardé intact, au fond de lui, esprit ludique et regard rebelle.
Stéphane Vallet
Crédits photos Georges Amann.
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En haut, Klaus Nomi, au centre "La Tremblade".