Quand est-on remis d'un traumatisme? D'un burn-out?

Au fil du temps ma pratique d'hypnothérapeute s'est améliorée, je n'ai eu de cesse d'observer, d'analyser et de modéliser ce qui faisait que certains avançaient moins vite que d'autres en thérapie pour en tenir compte et déconstruire les freins dès le départ. 
Aider une personne à se détacher d'une période ou d'un traumatisme ponctuel, c'est totalement possible mais c'est difficile de savoir si le travail est suffisamment complet en séance.
Cela fait donc longtemps que je cherche à avoir un meilleur aperçu de ce qu'il se passe intérieurement, tout en ayant accès uniquement à ce que pourrait dire et ressentir la personne. 
J'avais bien remarqué que parfois les personnes disent ne plus rien ressentir et être en paix mais qu'en posant des questions supplémentaires ou voisines de qu'ils pouvaient dire, on pouvait mettre en évidence que le travail de désensibilisation n'était pas terminé.
Tout est donc parti d'une réflexion sur ce que pourrait dire une personne qui a terminé la désensibilisation de son traumatisme.

Imaginez quelqu'un qui a eu un traumatisme et qui n'en souffre plus depuis longtemps (donc hors cas de dissociation) et qui n'a plus de conséquences depuis longtemps .
Cette personne trouverait donc normal que cela ne lui fasse plus rien et normal que cela n'ait plus de conséquences.
Car "normal" c'est ce qui définit notre socle de référence.
C'est donc un critère pour dire en consultation si un traumatisme est bien résolu.
C'est aussi un critère pour savoir si on s'est complètement remis d'un burn-out ou d'une dépression.
Il faut travailler en séance, l'acceptation et le détachement jusqu'à ce que la personne puisse dire que ce serait normal que cela ne lui fasse plus rien et normal que les conséquences ne se reproduisent plus.
Tant que le client dit que ce serait bien ou bizarre que cela ne lui fasse plus rien, il y a du travail de désensibilisation à faire.
Stéphane 
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