Voilà 2 semaines que nous sommes en 2013 et j’en profite pour présenter mes meilleurs vœux à tous. Plus les années passent et plus nous rentrons la tête dans les épaules en nous demandant ce que cette année à venir va bien nous réserver.
Il y a environ un an, par un soir d’hiver naissait Plume Citoyenne. Je ne savais pas où cela allait m’emmener. Je pensais alors dire juste STOP sur mon blog, il y en a marre d’être pris pour des pigeons moutonnants. C’était juste comme cela pour dire ce qui n’allait pas.
Ancienne correspondante locale de presse, ayant de surcroit travaillé et surtout pas mal cogité depuis mes 20 ans sur l’information, j’ai pu donner libre-cours à ma plume citoyenne. J’ai utilisé les outils de veille stratégique des documentalistes et je me suis spécialisée dans la rédaction d’articles de synthèse documentaire. J’ai dénoncé avec force l’hypocrisie de notre monde sans vraiment comprendre de suite la valeur et la portée des mots. Nous vivons encore dans le monde de l’écrit où pour certains; chaque virgule a une importance capitale. Ce n’est qu’aujourd’hui que j’en ai une pleine conscience.
J’ai entre autre ressorti du placard où il était soigneusement caché le programme Européen INDECT. Depuis, on commence à en reparler même si cela reste assez confidentiel. Cet été, j’ai créé un blog INDECT INVESTIGATION regroupant des informations francophones sur le sujet.
Durant la période des élections présidentielles, j’ai pris parti, écrit, dénoncé sur ce blog, sur Overblog, sur Facebook, sur Twitter, sur les médias nationaux … Bref, j’étais persuadée qu’il était possible de changer le monde et d’inverser les rapports de force qui se jouent de nous. J’étais très naïve et à fonds dedans.
Petit à petit, je suis devenue une opératrice de l’anti-système qui est à bien y regardé l’évolution programmée de ce même système. Je me suis perdue pendant un temps à passer plus de temps que de raison à essayer de changer le monde. J’ai bien compris depuis qu’il faut avant tout essayer de s’améliorer soi-même dans sa vie de tous les jours. Quel sens à tout cela en fait si je n’essaye pas moi-même par mon comportement à faire de ma vie du mieux que je peux? La remise en question n’est pas facile mais elle est indispensable. Comment faire objectivement pour être mieux dans ma vie de mère, d’épouse, de collègue et de faire au mieux mon travail? En tant que Maman, j’ai bien compris qu’il est indispensable de faire confiance à ses enfants, son mari ainsi qu’au système tout en étant extrêmement vigilante. Il faut bien veiller l’ensemble avec amour, lucidité et réactivité comme du lait sur le feu.
J’ai également commencé à comprendre que l’esprit critique était mal vu. Avoir un discours de cohésion sociale également. J’ai vu avec horreur les français de gauche et de droite se liguer les uns contre les autres. Insidieusement s’est installée la haine de l’autre pour ses idées et l’incompréhension devenant la norme. Des placards est ressorti entre autre le match truqué FAF versus ANTI FAF.
Je me refuse de haïr mes frères et mes sœurs à cause de leurs idées, origines, conditions sociales ou je ne sais quoi d’autres. On monte les gros contre les maigres, les voyants et les aveugles, les petits contre les grands, des pseudos racistes contre des pseudos humanistes, les fils et les filles contre leurs pères et mères … Bref, du grand n’importe quoi, j’ai pensé à Machiavel et son « Diviser pour mieux régner. »
Devant cela, je me suis souvenue de mes premières amours à savoir la philosophie et nos chers Lumières. Je n’ai pris que la substantifique moelle de Rabelais comme bagage au pays du doute de notre cher maître des cartes. Telle Alice j’ai suivi le lapin blanc. En fait la dame de coeur est en prison, c’est la dame de pique qui tient la maison. Fille du Pays d’Ancenis et de l’Anjou, les Lumières sont ici les Pères. Qu’ils n’aient pas peur de leurs filles à elles aussi ils ont parlé. Elles sont aujourd’hui devenues mères et ne veulent plus que leurs fils et leurs filles soient sacrifié. La liberté est dans l’égalité et la fraternité.
Etudiante, j’avais souhaité suivre des études de philosophie. Mais je n’ai jamais réussi à rentrer dans le moule de la logique illogique et la suffisance des mes compagnons étudiants m’avait mis mal à l’aise. J’ai lâché l’affaire pour commencer à étudier la vie et j’ai foiré dès la première année de FAC. Il en sera de même pour l’année suivante où j’ai essayé la psychologie.
Freud, je ne sais pas pourquoi mais ça ne passe pas. D’ailleurs, quand est-ce qu’un livre va sortir et nous dépeindre le personnage tel qu’il était vraiment. C’est quand même une mission de service public mondial que de dire les choses des fois telles qu’elles devraient l’être … Toute la psychanalyse, la psychiatrie découle de ses travaux. Il ne s’agit pas de réécrire l’histoire mais d’avancer vers le chemin du savoir. Nous en avons tous besoin, du plus petit au plus grand, personne n’étant à l’abris des foudres du « destin ».
Nous avons un énorme défi à relever tous ensemble, casser la spirale infernale broyeuse d’avenir. Le destin de l’humanité n’est peut être pas d’être inexorablement vouée à la souffrance et la soumission. L’humanité peut rentrer dans l’âge adulte sans pour autant violer son âme d’enfant.
Quoi qu’il en soit, Sophie de toute façon a toujours été mon amie même si je n’ai pas toujours su l’écouter … Pareil pour mes parents mais des fois comprendre prends du temps. D’ailleurs est-ce bien nécessaire de tout comprendre? La curiosité est un vilain défaut mais elle a tout de même permis à l’humanité de se surpasser et d’essayer de comprendre le monde dans sa complexité mathématiques, physique, philosophique, historique …
En tout cas, le savoir est une arme à double tranchant. On le met en avant comme étant un idéal à atteindre mais en fait, il vaut mieux juste savoir ce qui est nécessaire pour vivre tranquillement sa vie. C’est aux politiques, à la Justice, aux journalistes et aux artistes de faire leur travail en toute liberté et conscience apaisée. Mais les pauvres (oui, ils le sont eux aussi mais différemment) sont pris dans un étau broyeur qui les prends en otage ainsi que leur famille. Nos idoles sont dans la cage aux folles aux dents de hyènes.
Sur notre terre, je ne crois pas qu’il y ait un père, une mère, un fils ou une fille qui ne pleure quelque part en cachette dans son cœur. L’histoire de nos ancêtres, les mensonges dont tous nous sommes victimes tissent une toile dont il est à la fois très difficile et facile de s’extirper. On s’en fait toute une montagne mais les Sisyphes que nous sommes avons cette expérience à mettre à profit.
J’ai compris ce qu’est vraiment la théorie des dominos. En fait, les premiers dominos ont été placé il y a très longtemps, au début de l’histoire et depuis cela ne cesse de tomber. Reste à savoir quand cela va être notre tour. En ce qui me concerne, j’ai comme l’impression que c’est pour bientôt. J’espère avoir pris mon destin en main et que l’on me laissera élever au mieux mes enfants. Je ne souhaite pas endosser un costume qui ne soit pas le mien. Ni être un Don Quichotte sacrifié sur le bûcher des Vanités où la dinde de Noël …
Les Sachants peuvent décider de se décaler d’un micro poil pour éviter le domino qui semble jusqu’alors inexorablement les mettre en danger. Le grand avantage est également qu’en faisant de la sorte, ils cesseront d’entraîner les leurs et les autres dans leur chute programmée comme cela a toujours été.
2013 pourrait ainsi être l’année ou l’humain a repris en main son destin. On avancerait dans le savoir, dans l’osmose d’une manière inégalée. Tous les hommes et les femmes rentreraient ensemble dans l’Histoire, écrire enfin à partir d’une belle page blanche où les rêves et l’intelligence mèneraient enfin bon ménage.
L’effet papillon est bien réel. Un simple battement d’aile d’un papillon peut bien engendrer le chaos à l’autre bout du monde mais également une déferlante d’amour et de conscience retrouvée. Nous ne sommes que le résultat de ce battement d’aile qui remonte à l‘origine de notre histoire commune à tous. Les papillons pleurent et se meurent
Depuis, les générations se succédant, c’est toujours la même histoire qui se joue. Les mêmes incompréhensions, trahisons, honneurs bafoués, mensonges … Si on ne fait rien maintenant, c’est l’avenir de nos enfants et le devenir écologique de notre planète que l’on met en question, puissants ou non.
Ce n’est pas en cassant tout et en reconstruisant la même merde comme il est fait depuis trop longtemps que cela ira mieux. A ce petit jeu, nous prenons tous le risque de perdre toute humanité. Soleil vert is pour bientôt …
A chaque fois, les hommes se retrouvent bien malgré eux dépositaires des crimes d’un autre temps qui ne les regardent en rien. Et la spirale infernale nous entraîne tous dans son siphon tourbillonnant.
Il est possible de tout changer sans pour autant … rien changer ou presque. Pas besoin de révolutions sanglantes, de guerres inutiles et fratricides, de procès tonitruants en masse, de pandémie massive pour que l’humanité aille mieux. Le sado-masochisme sociétal, il y en a marre. Cela ne provoque que le chaos, l’histoire le démontre. Une simple prise de conscience collective est largement suffisante.
Tout d’abord, c’est avant tout à l’ensemble de nos élites politiques, religieuses, économiques, sportives, artistiques et nos savants de décider simplement qu’il en est terminé avec la terreur. Tous savent que bien malgré eux, ils la transmettent en héritage à leurs enfants. Le reste suivra dans le bon sens. Ne demandez pas aux hommes qui vivent déjà comme des chiens de faire encore plus d’efforts qu’ils ne le font en essayant déjà de survivre au quotidien. C’est de vos décisions, orientations que se joue leur dignité. Aidez nous à la retrouver, rien n’est joué. Donnons à l’honneur sa vraie signification. Le vrai changement ne peut être qu’à la fois personnel et global.
On devrait aussi manifester différemment. Au lieu de marcher, nous devrions manifester assis sur notre terre-mère en position de méditation, une main vers le ciel et l’autre dans la main de celui qui est à notre côté qui il soit. Nous devrions nous mettre tous à méditer ou prier suivant notre souhait pour ceux que l’on aime, ceux que l’on aime pas, ceux que l’on connait et ceux que l’on ne connait pas, les morts et les vivants dans le plus grand respect de l’autre et de soi.
Voilà pour mes vœux en 2013. Cela serait également bien de protéger les libre-penseurs et les bloggeurs. Nous sommes aux premières lignes de la guerre de l’information et nous sommes sans aucun soutien. J’ai comptabilisé qu’en moins d’un an, plus de 500 000 personnes avaient lu mes divers articles, certains ayant un certain retentissement.
Au début c’était juste pour dire les choses simplement sans penser à mal si je puis dire. Un peu aussi pour avoir un peu de reconnaissance mais je sais depuis que pour vivre heureux mieux vaut vivre caché. On m’efface de Google tous les jours un peu plus, quand cela sera-t-il définitif? Sans aucune reconnaissance sociale, flirtant depuis super longtemps avec la misère, je suis extrêmement vulnérable et j’ai mis ma famille dans une situation très délicate. Je n’écris plus aujourd’hui que pour survivre dans ce monde de requins où la vie d’une femme ne vaut rien. Il y a tant de mots et de pages que vous avez écrits, laissez filer ce message.
Je tape aux portes des médias officiels que j’ai tant décrié pour demander asile. Je tape aux portes de l’Etat pour lui demander de mettre à profit mon savoir bien embarrassant pour une simple Maman. Il est plus que probable que l’on n’en fera rien me laissant au triste sort que l’on réserve depuis trop longtemps à celles et ceux que l’on nomme à tort Pandore ou Icare.
Bien à vous,
Stéphanie Marthely - Plume Citoyenne