Association culturelle, la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne, soutenue par le Conseil général, organise, tous les deux ans donc, des temps forts autour de la poésie contemporaine, française et étrangère, dans la diversité de ses écritures et de ses pratiques.
En 2011 la "BIPVAL" invitait ainsi le Caucase, soit trois pays : Arménie, Haut Karabakh et Géorgie, ainsi que deux langues : l’arménien et le géorgien.
Entre deux biennales ont lieu des Rencontres européennes de la poésie, par exemple,en octobre 2012, "Où va la Grèce" soirée mêlant la langue, les poèmes et l'actualité, en compagnie de Joëlle Fontaine (journaliste, auteur de La Grèce de la Résistance à la Guerre civile, Ed. La Fabrique) , notre ami Nikos Graikos, professeur de grec moderne, et les poètes Thanasis Triaridis et Yorgos Markopoulos.
Cette année, une soirée "Maïkaowski et ses traducteurs" inaugure les Jeudis de la biennale le 24 janvier à 18h30, avec Henri Deluy, écrivain, directeur de la revue Action poétique qui a accompagné plus d'un siècle de création, et auteur du livre consacré à Maïakowski, dont le titre fait écho à la chronique que Francis Combes entame dans ce même numéro de Cerises.
Tout cela est réservé au "94", direz-vous ! Non, parce que les partenariats font essaimer les manifestations. Et le site de la biennale en propose des vidéos ainsi que, régulièrement, de nouveaux textes, ceux des auteurs invités au Laboratoire de poésie, par exemple, et d'autres, en particulier de jeunes poètes dont la BIPVAL promeut l'oeuvre.
Michèle Kiintz, 18 janvier 2013
Paru dans Cerises N° 166
Éditions Le temps des cerises, 327 p., 22 €, avec une abondante iconographie : collages du constructiviste Rodtchenko et couvertures d’éditions originales des poèmes de Maïakovski.