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Billet de blog 18 novembre 2013

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Pleyel ou le renoncement, un mal français !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je contemple mon vieux Pleyel de 1901, j'admire son pupitre ouvragé "art nouveau", je caresse son clavier en ivoire et je me régale de son timbre si caractéristique de l'époque et je ne peux m'empêcher d'avoir un pincement au coeur. Ca y est, la manufacture PLEYEL va fermer à la fin de l'année et c'est tout un symbole qui va disparaître. C'est le savoir-faire français, c'est Chopin qu'on assassine, c'est l'un des fleurons de l'artisanat d'art qui s'évanouit. Pleyel, c'était, car on peut parler au passé maintenant, la plus ancienne manufacture de pianos au monde. Cétait la marque préférée de Chopin, Gounod et bien d'autres et depuis plus de deux siècles, nombre de pianistes, émérites ou pas, ont eu le plaisir de jouer sur des pleyel et au dire de certains, ils valaient largement les Steinway et autres Bösendorfer ou Yamaha. La concurrence asiatique, si envahissante soit-elle, les éventuelles erreurs de marketing des dirigeants de la marque, n'expliquent pas le désengagement de l'Etat français, des gouvernements successifs car Pleyel connaissait des problèmes depuis longtemps déjà ! Alors, adieu France (paquebot), adieu Concorde et adieu Pleyel !

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