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Billet de blog 9 novembre 2014

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MELENCHON, LE NOM MAUDIT

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Une idée forte est en mouvement dans notre pays. Une idée réformatrice, voire révolutionnaire, si le terme ne vous fait pas trop peur. Une idée malheureusement initiée et portée par un homme politique qui ne plaît pas à tout le monde. Du coup, l’information n’apparaît pas dans les médias, elle est même volontairement tue. Les « chiens de garde » étant en ordre de bataille, le débat n’existe pas. Et quand les militants prennent en charge l’éducation populaire, le citoyen lambda se bloque quand il entend le nom maudit.

Jean-Luc Mélenchon n’est pas le seul citoyen épris du débat politique à vouloir une 6ème République. Judith, Robert, Paul, Laurent, Christophe, Ariane, Bernard, Annie, moi … nous sommes plus de 60 000 à  nous être engagés dans ce mouvement, à vouloir porter haut et fort les valeurs de nouvelles institutions républicaines.

Je me suis fait agresser ce matin, sur le marché, par un excité (le mot est faible) d’extrême-droite (c’est lui qui s’en réclamait). Dans ma posture non-violente, j’étais abasourdi d’un tel déferlement de haine. Il déversait sur moi la rage que lui inspire le monde de la gauche et de l’extrême-gauche.

Comment peut-on arrêter sa pensée politique sur la « forme » plutôt que sur le « fond » ? « Je ne veux pas défendre cette idée parce que son porte-parole n’est pas parfait ! » N’est-ce pas le degré zéro d’une conscience républicaine ! Jean-Luc Mélenchon ne plaît pas à certains, soit. Ses diatribes, son parler cru, ses colères, que sais-je, dérangent, soit ! Mais, changer le monde ? Améliorer le monde ? Respecter la « règle verte » ? Politique de la demande plutôt que politique de l’offre ? Un gouvernement ou un exécutif ? Un parlement « croupion » ou une chambre de réflexion ?

Triste quand même de rester à ce point inerte ! L’opportunité de penser un monde nouveau nous est offerte. Profitons du moment. Ecrivons une nouvelle Constitution. Prenons notre destin en main et travaillons à l’avènement de nos Utopies.     

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