Pendant la « Grande Librairie » du 11 décembre, à l’occasion de la présentation de « 1984 » de Georges Orwell, j’ai noté ces quelques commentaires qui vous plairont, j’en suis sûr :
Boris Cyrulnik:
« Le langage totalitaire, c’est un langage sans autre ! Il n’y a qu’un livre à lire, les autres sont mis au feu ! Il n’y a qu’une parole à écouter, celle du chef ! A ce moment, on arrête la pensée et on passe son temps à réciter des slogans qui donnent l’illusion de comprendre. Le langage totalitaire, c’est l’empêchement de penser. Si l’on pense, on rentre en conflit, on ne va pas être d’accord ! »
François Busnel
« Les mots sont les ennemis de la dictature ! »
Eric Orsenna
« Les mots, c’est la liberté, c’est la distinction, on n’est pas comme l’autre ! C’est le fondement même de la démocratie, qu’on soit dissemblable ! C’est la possibilité d’inventer, c’est la possibilité de critiquer. Je ne veux voir qu’une seule histoire, ce n’est pas possible ! »
Courage, Etienne !