Michel Serres, philosophe, s'est fendu d'un livre pour répondre au déclinisme ambiant de ceux qui disent « C'était mieux avant ! ». Et le philosophe de lister tous les progrès de notre belle civilisation.
Je ne vois pas l'intérêt pour un (sage?) philosophe d'écrire un livre si creux. Qu'une civilisation évolue, c'est la moindre des choses que l'on peut en attendre, sachant que les civilisations évoluent toutes depuis des millénaires. Je n'attend pas vraiment d'un philosophe qu'il s'extasie pour cela !
Non, ce qui m'aurait intéressé de la part d'un philosophe c'est qu'il soit d'abord capable d'entendre ce déclinisme, de l'analyser, d'entendre la vérité qu'il porte. D'où vient ce mal profond que certains expriment ? Que veulent-ils dire ? Où ces gens souffrent-ils dans leurs vies ?
Puis qu'il nous liste ce qui était bien avant et que nous avons perdu (et pourquoi?). J'ai 64 ans et pourtant je me souviens d'une enfance heureuse, d'une adolescence heureuse et d'une jeune carrière heureuse. C'est en avançant en âge que le pessimisme m'est venu. Mais pourquoi M. Serres ? Pouvez-vous m'expliquer cela, monsieur le philosophe ?
Enfin ce que M. Serres, philosophe, pourrait nous expliquer ou tout du moins analyser, c'est pourquoi tout ce qui pourrait être accompli, pour agrémenter notre vie, ne l'est pas.
Bien sûr, M. Serres ne pourra pas répondre à cet article, j'en suis désolé. Un autre philosophe peut-être ?