J'écris ce billet d'humeur en réaction à une parole de Laurent Ruquier lors d'une émission récente de ses « Grosses têtes ». Principe de l'émission, il s'agissait de trouver l'auteur d'une phrase. « Qui a dit... ? ». Les chroniqueurs de l'émission cherchent donc à cibler l'inconnu et posent différentes questions. Jusqu'à celle-ci « C'est un américain ? ». Réponse naturelle de Laurent Ruquier « Non ». Personne n'insiste, la recherche continue un certain de temps.
Nous apprendrons que la personne recherchée est Paulo Coelho, auteur, entre autres, de « L'alchimiste » son plus grand succès. Paulo Coelho, comme chacun le sait, est brésilien. Il n'est donc pas américain au sens où l'entend Laurent Ruquier car pour lui, « américain » signifie « étatsunien ».
Cet amalgame est très courant dans nos médias, il est même très courant partout autour de moi. Le dernier en date que j'ai entendu exprimer cette précision « étatsunien » plutôt que « américain » est Juan Branco. Mais ce genre de personnage pointilleux se fait rare.
Et de ce fait on peut se demander quel qualificatif continental il faut attribuer à Paulo Coelho ? Je rappelle à Laurent Ruquier que « ce n'est pas parce que toutes les marguerites sont des fleurs que toutes les fleurs sont des marguerites ! ».