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Billet de blog 2 avril 2017

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Comment il opère

Les facultés d’observation et de dissection des comportements font du cyber-harceleur un ennemi redoutable pour quiconque se trouve momentanément (ou de façon plus durable) en situation de faiblesse.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Personne n’est à l’abri d’une vulnérabilité affective passagère et chacun peut devenir une cible potentielle de l’assaillant. Une instabilité psychique doublée d’une hyper-affectivité pourra se révéler un terrain de jeu intéressant. D’autres critères de sélection pourront être les moments difficiles vécus par ses cibles (deuil, maladie, accident de la vie etc).

Dans sa volonté de nuire, le malveillant « accrochera » sa victime avec des interpellations dont le sens sera assez vague pour que l’on puisse les interpréter de différentes façons mais dont il sera certain que son interlocuteur va surréagir, se pensant agressé. Et c’est ainsi que sa cible va être entrainée dans la tourmente infernale du harcèlement. La réaction véhémente qu’il espérait va lui permettre d’enchérir dans les provocations à double-sens et si l’objet de ses attaques se défend de toute intention agressive, le manipulateur va se servir de ce qui l’arrange dans les manifestation virulentes de défenses pour truquer la vérité en occultant l’origine du « conflit ». Il prendra soin de sauvegarder tout propos pouvant lui servir à établir une démonstration (fondée sur la déformation et le mensonge) des mauvaises intentions qu’il prête à ses victimes. Il créera une personnalité défaillante à ses cibles en dénaturant leurs propos. Il lui arrivera même assez souvent, lorsque la matière lui manquera, d’inventer des histoires.

Son atout est son impressionnant goût de l’ordre et sa méticulosité. Mais sa faille est son immense autosatisfaction qui l’empêche de prendre conscience que son arme (qu’il pense redoutable) est aussi celle des nombreux observateurs de sa perfidie. Il dira que les écrits sur la toile sont publics et que, par conséquent, il se doit de s’en servir pour « prouver » la « vilénie » d’autrui mais il oubliera facilement que l’inverse est tout aussi vrai et certainement plus efficace pour mettre en lumière son entreprise de démolition conçue dans l’unique but de se sentir le maître de l’âme humaine. Ce sentiment de toute puissance qu’il éprouve est le signe d’un trouble bien connu…

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