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Billet de blog 6 août 2025

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Faut que j'te dise un truc (on choisit ses potes mais pas sa famille)...

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Faut que j'te dise un truc...

En 1992, à 23 balais, t'as eu ta pisseuse. C'était plutôt une bonne nouvelle et j'en étais bien jouasse pour toi. D'autant que c'est une gisquette géniale et qu'en a dans le caisson !!!

Et 8 piges plus tard, après t'être rapprochée de mézigue, (ton frangin, le rejeton de ton paternel), t'as décidé de pondre encore un chiard. J'avais trop rien à dire mais je trouvais ça limite parce qu'avec un seul petit salaire et les allocs, à quatre, vous ne rouliez pas sur la joncaille. Pis, comme si ça suffisait pas, tu nous a chié un troisième lardon (qu'est devenu mon filleul civil; suis pas un fan des crèches à bigots).

Et après ça, ton aînée est tombée gravement malade (un crabe bien agressif qui l'avait rendue aveugle; elle a bien récupéré et y voit à peu près bien, aujourd'hui, du haut de ses 33 carats).

Bon, comme t'en n'avais pas assez des cris, des couches et de la mouscaille, tu t'es encore enquillée deux autres grossesses.

Avec tes 5 lardons, chaque fois que tu venais à la maison ou bien qu'on passait te voir dans ta canfouine bourbonnaise, c'était un tel bocson qu'on était obligés de se peler les miches dehors si on voulait jacter pépouze (et en été, on suait comme des forçats pour pas subir les assauts de ta marmaille).

Et un jour, t'as décidé de calter à Cannes avec ta tribu, de renouer avec tes racines. C'est vrai que ça m'a fait mal aux pruneaux que tu décarres commac, mais bon, je me suis dit que t'avais le mal du pays.

Alors, quand je me tapais 9 plombes de dur (c'était pas le TGV) et que tu me recevais dans ta porcherie, que tu braillais après ta progéniture, avec la barre de son de ton grand écran à fond qu'on s'entendait même plus flatuler en paix, que tu me faisais ronquer dans une piaule tellement crade que même les morbacs et autres puces de paddocks canaient à vue d’œil et que pour couronner le tout, tu me bonnissais que dès qu'ils seraient majeurs, tu foutrais tes mioches à la cloche, je dois dire que j'avais qu'une envie, c'était de te foutre les services sociaux sur le râble !!! Pourquoi je l'ai pas fait ? Parce que je les aime, tes gnards et qu'y z'ont pas à payer pour toi (la douloureuse était déjà assez lourde à porter, sans avoir à y ajouter l'ASE, anciennement DDASS).

Et maintenant, quand je te demande, certes très vertement, de recadrer mon filleul qui me taxe des ronds et qui ne donne des nouvelles que quand il y pense (c'est-à-dire quand il est dans la dèche), tu grimpes à l'échelle, tu nous rejoues la grande scène du deux, tu t'offusques et me "renies" ?

Mais qu'à cela ne tienne, "sœurette" en papier-crépon !

Ton inconstance, ta désinvolture et ton absence ne vont pas me manquer !!!

Ha ! J'allais oublier : allez bien vous faire rôtir le soubassement, toi et ton geôlier (ton "légitime") pour qui t’enturbannes ta face de convertie à la manque !!! 😛

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