Monsieur le président de la république, vous (de même que vos prédécesseurs) avez œuvré pour la destruction du service public et la paupérisation d'un pan de la population déjà bien touché par les différentes crises et vous osez nous parler de violence!!! Mais cher monsieur, la violence a toujours été du fait de ceux qui exploitent la richesse produite par les classes laborieuses. Cette violence n'est certes pas physique (quoi que...) mais elle est bien réelle. Depuis plus de 30 ans, je constate que les riches deviennent de plus en plus riches quand les pauvres sont de plus en plus pauvres. Monsieur Macron, je ne suis ni militant politique ni syndicaliste; un simple petit aide-soignant en hôpital public depuis 25 ans et accessoirement syndiqué. Mais, pareillement à beaucoup de mes concitoyens, je n'accepte pas que des gouvernants qui agressent le peuple avec des ordonnances et des réformes contestées massivement par la base adoptent une posture condescendante vis-à-vis de ceux qui leur ont permis de s'assurer des vieux jours sucrés et ensoleillés. Vos différentes sorties sur les "illettrées", les "gaulois réfractaires" et vos différents propos issus de votre "pensée" de rond-de-cuir ignorant les réalités de la vie des français font de vous le plus fat des chef d'état. Même le président De Gaulle n'était pas aussi condescendant avec son peuple (et pourtant, les veaux, c'était plutôt dédaigneux!). Vous avez été élu avec un taux d'abstention record et vous aviez, en face de vous, une opposition forte. Maintenant que les choses tournent mal en France, pourquoi ne songez-vous pas à adopter une posture plus conciliante avec ce peuple qui gronde? Une démission serait idéale mais je ne vous sens pas apte à assumer une telle défaite alors, pour sauver les meubles, vous devriez refonder votre gouvernement en tenant compte de la réelle opposition et surtout penser à une dissolution de l'assemblée qui nous mènerait vers de nouvelles élections législatives dont le peuple s'emparerait assez massivement pour vous dire son mécontentement et ça nous éviterait une "chienlit" mémorable... Il y a quelques jours, j'ai écrit ma déclaration d'amour que je vous livre ici et vous comprendrez peut-être que la majorité de ces Gilets Jaunes (dont je ne suis pas pour des raisons précises que j'évoquerai dans un prochain post) sont dans le même sentiment que moi.
Voici donc ma déclaration:
"Ma bien aimée, ma chère et tendre,
Tu as vécu de belles histoires et d'autres plus difficiles. Des histoires d'amour, des passions brûlantes et d'autres qui t'ont consumée mais à chaque fois tu t'es relevée, toujours fière et encore plus forte.
Certains de tes amants t'ont trahie quand d'autres, au contraire, te portaient aux nues. Des amoureux transis que tu avais éconduits ont voulu te tuer mais tu es encore là, plus vivante que jamais...
Ma douce, ma vénérée, ma espoir lumineux, tu es l'objet de toutes les attentions et ceux qui te portent vraiment au plus profond de leur chair depuis bientôt 230 ans seront toujours auprès de toi; tu es la raison d'être de ce peuple qui gronde. Tu es notre mère à tous et nous ne laisserons jamais une poignée de petits êtres visqueux tenter de t'anéantir.
Ma belle et grande République, symbole de la liberté, de l'égalité et de la fraternité (sororité), nous sommes nombreux à te chérir et à te protéger.
Ne sois pas triste et n'aie pas peur car la justice populaire veille sur toi..."