Les dernières représentations* qui sont en train de se jouer donnent lieu à un vertige provoqué par le vide entrevu depuis quelques semaines. Sujet à la hantise de l'isolement (tout en le provoquant de façon compulsive - comportement antinomique qui pourrait faire penser à de l'algophilie plus ou moins consciente - ) "on"** redouble d'animosité et "on" ne peut s'empêcher de revêtir une acrimonie pathogène usée jusqu'à la corde et qui pourrait attirer la compassion si la révulsion ne l'emportait pas sur l'empathie...
Attendre impatiemment l'ultime acte pour voir se déliter le saladier est d'un insoutenable suspens. Non, n'exagérons pas; "on" est si fade que l'intérêt général s'oriente plutôt vers une quête d'un nouvel archipel où "on" ne sera probablement pas convié et dont l'accès sera réservé à ceux qui auront montré patte blanche. J'imagine fort bien que la sérénité des échanges entre carnetiers sains et courtois ne souffrirait l'intrusion d'un bonimenteur adepte des "échanges" pugilistiques. Quand "on" a une imagination dégoulinante de fiel et qu' "on" l'utilise pour gauchir la vérité, "on" ne doit pas s'étonner de devenir un indésirable.
Ils sont peu nombreux les trimardeurs qui saccagent le seul lieu confortable de résidence mis à leur disposition. "On" s'est imaginé squatter à vie et corrompre l'existence de ses colocataires mais c'est exhiber sans complexe une ganacherie certaine. Ou alors, "on" a un puissant désir non dissimulé de néantiser l'altérité, lié à l'inavouable vœu de ne vivre qu'entouré de serfs et de dociles vassaux indéfiniment soumis à la satrapie du maître... Et en plus de tout ça, "on" s'imagine pouvoir écrire une suite à cette insipide pièce fantasmée via son regard de "on" bileux sur son ombilic crotté.
Je vais cesser immédiatement (et provisoirement) car "on" pourrait s'imaginer que j'éprouve de l'intérêt pour la fadeur.
"On" est incon(dé)testablement falot.
* La plateforme de l'Obs ferme le 13 juillet 2017
** "On" est le diminutif du nabot qui traine mon nom dans la boue depuis 3 ans sur cette même plateforme (il a aussi crée des pages FB en usurpant mon identité)
Sylvain SAÏD.
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