À l'époque où je dégoisais sur le site des blogs de l'Obs, y'a un perforé du bulbe qu'est venu glavioter sur la mémoire de ma dabuche quand c'est que j'ai annoncé à ses potes qu'elle venait de dévisser sa boussole.
J'occulterai les 8 piges que le guignol a passées à me baver sur la rondelle (notamment en barbotant mon blase pour l'utiliser à la création de pages FB et me bêcher à loisirs) car c'est du cirage sur une plaque de ceinturon et ça barberait tout l'tas.
Alors, pour me payer sa fiole, ainsi que de celle des morbacs qui carbonisent les celles et ceusses qui pensent et/ou agissent à contre-courant, j'ai scribouillé ce petit texte en vers (ça m'a pris 5 minutes, griffonné sur un coin de nappe, au resto) :
Ridicule
Une plume acérée, aigre et acerbe
D’où coule la cigüe d’un très mauvais verbe
Ne sait plus caresser le gracieux papier
Pour ourdir galamment ses traits sur les épiés.
De ses doigts engourdis, il martèle l’AZERTY.
Il agence des mots à l’emploi perverti
Puis inlassablement tous ses contraires il raille.
De brocards en saillies, constamment il ripaille.
Le feu me fait faute pour continuer l’effet
Je cesse donc là l’insignifiant forfait
De brosser son portrait
Sans en forcer le trait.
Le faux contrariant
Est laquais des riants…
Copyright © 2015 Sylvain SAÏD
Agrandissement : Illustration 1