Monsieur « où sont les 500 000 € (et le reste) ? », Emmanuel Macron,
T'as décidé de promulguer ta loi inique en loucedé et tu t'imagines que le populo, bonne poire, va rentrer chez lui, la tête baissée et ronger son frein jusqu'à sa mort imminente avant la retraite ?
Mais tu te goures, mon petit Manu. T'as pas connu mai 68 mais tu vas connaître pire.
Tu crois que toi et ta clique de nanti.e.s êtes en sécurité grâce à une police et une gendarmerie aux ordres de sa majesté le fat ?
Dois-je te rappeler que celles et ceux « qui ne sont rien » (les « gaulois.e.s réfractaires », « les illettrées », les éboueurs, les soignant.e.s, les routiers, les agriculteur.trice.s, les enseignant.e.s, les ouvrier.ère.s, les cuistots, les étudiant.e.s, les chômeur.euse.s, les fonctionnaires, les artisans, les commerçants, les cadres, les intermittent.e.s du spectacle, les vrai.e.s journalistes, les transformistes, les laissé.e.s-pour-compte, bref, la « France d'en bas ») sont assez puissant.e.s (et mu.e.s par une colère de longue date) pour renverser ce gouvernement illégitime sans que ta milice ne puisse rien y faire ?
La morgue qui te caractérise ne te protègera pas de la rage qu'elle suscite chez nous. Les générations des années 80 et suivantes vont morfler et caner avant l'heure si tu ne retires pas ta réforme abusive et toi, tu t'imagines qu'on va se résigner en attendant gentiment la camarde ? Mais tu rêves, petit (oui, pour moi, t'es qu'un gamin qu'a vécu que dalle et qui se croit élite) !!! C'est à croire que tu espères une révolte massive, voire une guérilla...
Mais si c'est ce que tu veux, y'a qu'à demander, ma couille ! T'en as eu un aperçu avec les Gilets Jaunes (inexpérimenté.e.s et désorganisé.e.s) mais c'était un tout petit échantillon de ce qu'on a en magasin. Tu veux la « chienlit », t'inquiète, tu vas l'avoir. T'as filé les clés de la turne à ton pote le Grand Capital (mais si, souviens-toi de tes débuts avec General Electrics) et tu crois que ça va passer crème ? Rêve pas, larbin de la finance, on va te foutre un bordel que même dans tes pires cauchemars, tu pouvais pas le visualiser.
Puisque tu veux l'affrontement, tu vas l'avoir.
On va pas te dévoiler notre tactique mais tu verras que quand on veut tuer un peuple, il sait trouver les ressources pour renverser la vapeur. Tiens, juste un petit exemple de ce que tu peux prendre dans la tronche : les routiers et les paysans sont assez outillés pour bloquer le pays et immobiliser tes forces de l'ordre.
Bon, vu que tu me colles une gerbe du tonnerre, je vais arrêter de te dégoiser mes oracles ; je voulais juste que tu saches que le « retraité clochard » que je vais être dans peu de temps se prépare pour le grand soir.
Allez, pionce bien sur tes deux étiquettes et à très bientôt, « Messire La Grande Valdingue ».
Sylvain SAÏD (aide-soignant en pétard et sacrément bien remonté !!!)
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