Sylvain SAÏD (avatar)

Sylvain SAÏD

Glandouilleur à temps partiel

Abonné·e de Mediapart

194 Billets

0 Édition

Billet de blog 15 décembre 2015

Sylvain SAÏD (avatar)

Sylvain SAÏD

Glandouilleur à temps partiel

Abonné·e de Mediapart

Depuis 30 ans, les pauvres nourrissent le chaud-bise...

Sylvain SAÏD (avatar)

Sylvain SAÏD

Glandouilleur à temps partiel

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J’aimerais, si vous me le permettez, me pencher sur le cas des " Enfoirés" . On nous a rebattu les oreilles pendant des années en nous disant que la totalité des sommes perçues sur la vente de disques et sur l’exécution publique des œuvres était directement reversée à l’association. Or, il s’avère que sur ces sommes, des droits d’auteur (de même que certains droits voisins) sont la propriété incessible des auteurs et de leurs ayants-droit. Donc, si la majorité des chansons interprétées lors d’une tournée appartient à Mr Goldman [*] (chanson générique comprise, jouée plusieurs fois par soir; gling-gling! Par ici la monnaie!), les droits d’auteurs lui sont dus. Cela implique donc qu’il y a tromperie sur la « marchandise » et que la star (et bien d’autres) continue d’amasser du flouse sur le dos des pauvres. Ensuite, libre à lui (et aux autres) d’en faire profiter les « miséreux ».

A part ça, quand on sait combien coûte une tournée et ce que représente la gestion du « bazar », on ne peut pas s’empêcher d’être dubitatif. Ce n’est probablement pas avec les entrées et la vente de CD que l’équilibre peut se faire. Et même en reversant tous les droits (si c’était possible), joindre les deux bouts, pour ce business, relèverait quand-même du tour de force.

Alors, comment pour tenir depuis plus de 30 ans sans bouffer la grenouille? Moi je dis que, tant que ça permet à des élites d’avoir leurs pauvres, l’affaire durera encore longtemps…

Bon, et  si on réfléchissait à de vraies solutions…

[*] C'est un exemple...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.