"(...) et je paye beaucoup de prix de paquets de pâtes."
Mon p'tit Bubu,
J'imagine fort bien que, sur un plateau de télé et dans le feu de l'action, on puisse commettre quelques bourdes. Pourtant, lorsqu'un lettré de ton rang (qui ne se départ jamais de cette fatuité qui le caractérise) "perpètre" de telles gaucheries idiomatiques, le gueux que je suis (également littérateur de bas étage) ne peut s'empêcher de pouffer.
Bon, sinon, ça va, toi ? Pas trop dur de nourrir tes quatre marmots avec seulement (!) 9 000 balles par mois ?
Bien, hormis cette empathie de prisu que t'affiches à longueur d'interviews, t'as pas des trucs intéressants à nous bonnir ? Chais pas moi, que tu trouves inadmissible que les rupins s'en foutent plein les fouilles en période de crise, par exemple. Ou encore, que tu sais que ton modèle économique pue la camarde mais que t'en as rien à carrer vu que t'as assuré tes arrières et que quand je galèrerai avec mes 850 balles de retraite, toi, t'auras de quoi te dorer la pilule aux Maldives avec ta pension de ministre, tes droits d'auteurs et tes bras tous neufs...
Bon, mon p'tit Nono, j'vais pas te ridiculiser plus que tu ne le fais déjà toi-même, tout seul, comme un grand niais que tu es.
J'te laisse pioncer sur tes deux esgourdes et moi, j'vais ajouter quelques lumières à ma vie, déjà bien illuminée.
