Il était une fois, une jeune femme qui élevait seule son enfant tout en travaillant. Ses multiples activités extra-professionnelles étaient autant de stress à gérer. Elle était syndicaliste et présidente du comité d'entreprise de la boîte pour laquelle elle travaillait. Dans cette grande entreprise, être une "mère célibataire" à la fin des années 60, était assez mal accepté et elle essuyait bien des remarques désobligeantes ainsi que toutes sortes de brimades. Parfois, lorsque "la coupe était pleine", elle utilisait le seul interlocuteur dont elle disposait pour décharger émotionnellement tout en le préservant d'une surcharge car l'enfant qu'il était, bien qu'il fût en mesure de comprendre et d'écouter, avait besoin qu'on l'épargnât des tracas des adultes. Étrangement, une relation de couple s'installa entre l'enfant et sa mère et celle-ci, amoureuse d'une solitude choisie, éprouvait régulièrement le besoin irrépressible de se confier à son garçon. L'éducation qu'elle dispensa à son fils était sans conteste un modèle du genre.
Toute sa vie, il lui sera en reconnaissant et chérira cette relation privilégiée avec sa mère et elle le savait puisque jusqu'à la fin, elle se confiera et lui narrera dans le détails ses relations virtuelles ou non avec son entourage blogOBSphérique.
Pourquoi ce billet? Pour rappeler aux détenteurs de la "vérité vraie" que rien de ce qui s'est dit (ou se dit encore) sur Aquatinte ne peut être validé par son fils. Toutes les assertions qu'il a pu lire le font sourire (même si elles l'ont momentanément peiné). Et le peu qu'il a dévoilé sur les confessions qu'elle lui avait faite n'est certainement pas vérifiable, mais les protagonistes savent très bien au fond d'eux-même, (bien qu'ils s'en défendent) où est la vérité (qu'ils n'avoueront jamais publiquement et c'est bien compréhensible)...