Dans son immense malignité, le fondu de la farce de fripe, ses vertus en bandoulières, se creuse le caisson pour flatter les sens. Sa minuscule aura (pas ma peau même s'il le désire ardemment) flotte sur l'inconséquence de son propos conjectural.
La persistance du coquin à constamment vouloir maculer (aux pieds des murs) l'esprit d'émoi, revêt des atours de rye que seul le concerné réfute. C'est dans l'amère tumeur que le sot scie aux pattes celui qui le nourrit au sein d'une jungle au style tant éloigné de ce qui le fit cuistre.
Il aura beau nier en terme d'âne il ne sera rien que, pour nos vieux jours, un souvenir en flanelle froissée.
Que l'après noie son biniou.
Taché par la graisse.
Dans un long et bruyant soupir qui semblait traduire ces deux sensations opposées que sont la plénitude et la douleur, Albert et Cinna franchirent en même temps la ligne d'oraison. Funeste est le constat de les avoir vu courir toutes ces années après leurs pulsations castratrices sans jamais en éprouver la moindre arcane-ghetto satisfaction.
Quelque part entre l’apport et le faux mage, et après avoir scruté des heures durant mon passé décomposé, j'ai lu dans leurs œufs fondus cette expression que je ne connais que trop bien. Ce regain poisseux, injecté de sève qui peut rejaillir à tout moment et vous éclabousser de son vide errant, est le seul carburant inépuisable de leur pesanteur parfois obséquieuse mais toujours suffisante.
La parlotte étant à la défonce, je laisserais le soin d'urgence de médire à ceux qui soliloquent pour s'ingénier à exister sur cette lande à rides et je me retire discrètement sans oublier d’arborer mon brassard d'endeuillé de la réflexion et de la pensée pertinente.
Agrandissement : Illustration 2
Pour terminer, j'emploierai une expression de ma Franche-Comté natale, qui décrit assez bien ce que j'observe sur ce site: "Faut pas glisser les chnies sous le tapis parce que tôt ou tard a te r'viennent en masse!"
Bonjoir et foyeuses jêtes.
Gargouillis
En jetant un œil (le valide car l'autre est Patrick de verre) sur le menu des cheminots déroulant, j'ai vu, Marie-Joseph, que vous n'étiez pas là. Ce qui m'amène donc à rappeler que cantonnier quand on y est, en balayant du regard ledit menu, on s'y voit, rapide, d'accès facile mais promptement noyé dans le flot continu de monologues auréolés de fâcheux débits dolents.
Précieusement emmitouflés dans le confort de beaux alibis d'eau douce, des grimauds marris pérorent quand d'autres bougres réent, maugréent.
Les chants alléchants sur l'actu s'associent aux sons dissonants des outrageux caquètements. En parallèle, les bipèdes, appâts patents des chalands, brûlent avis et envies et s'articulent autour d'un landernau créé à l'image de leurs fantasmes. Sur la mer déchainée des mots mis au service d'une inaction épileptique, l’entrelacs d'entre-soi entretient l'entreprise de néantisation de "l'abjecte" objection.
Parvenus aux sommets de la suffisante insuffisance spirituelle, ces mayonnaises maillons n'hésitent pas à détruire l'opposé et souvent, il vaut mieux s'éclipser, observer et sourire.
Le boulimique boulet bêle...
L'outil numérique et amnésique, central dans nos vies, nous a tellement rapprochés que les familiarités ont cédé leur place aux persécutions et moqueries. Des regroupements s'opèrent. Les groupes auscultent, ciblent et brocardent. Et parallèlement, des isolés, aux pôles inversés, apparaissent.
Dans sa cavale, liée aux errements d'un égo faussement meurtri, le pleutre apôtre opaque d'une épique épopée intestine nous livre, de foi qu'il dit bonne, un amas de longs ou courts monologues autant saccadés, mal rythmés et périmés (Prosper) qu'inaudibles.
Au fil de l'onde, les spasmes s'accentuent et vont de Catherine en Cynthia ; toujours plus vite mais assurément vers une désagrégation de l'être aux mots ternes.Changer d'hébétude pour le spectateur de cette agonie, ne le prémunira pas d'un avilissement inéluctable.
Rien n'est plus puissant que le silence. Je vais donc me taire.
Tic-tac, tic-tac, tic-tac... Le silence n'est jamais absolu.
ZZZZZZZZ!!!...