Tous les enfants, même les présidents, ont peur. C'est un aspect normal et sain de leur développement, soulignent de nombreux pédiatres. Parents inquiets, que pouvez et devez-vous faire ?
En premier lieu, faites preuve de compréhension, de patience et utilisez des paroles rassurantes, c'est le conseil de ces mêmes praticiens aux parents confrontés à l’angoissant problème. Et surtout, acceptez le fait que la peur est réelle, sans déprécier l'enfant pour autant, sans vous moquer de lui, enfant ou président.
Aidez-le à se sentir en sécurité en lui faisant des câlins, en lui tenant la main. Apprenez-lui à prendre des respirations longues et profondes pour réduire son anxiété.
Et d'abord, de quoi a-t-il peur ?
Joe Biden veut introduire un impôt sur les plus fortunés. Il veut taxer les riches. « Je veux récompenser le travail, et pas seulement la richesse », a annoncé le Président dans son premier grand discours devant le Congrès.
Adoption d'un impôt sur la fortune, augmentation de l'impôt sur les sociétés de 21 à 28 %, tout ceci, entre autres pour alimenter les dépenses publiques dans l'objectif de rétablir les grands équilibres économiques, sociaux et environnementaux. « Il va de l'intérêt même des plus nantis de mettre enfin la main à la poche », a-t-il souligné.
Une autre initiative, elle aussi cauchemardesque pour votre enfant-président, ne va pas manquer de secouer l'Europe : le changement de la fiscalité sur les entreprises en mettant un coup d'arrêt à la course mondiale depuis 30 ans pour réduire cet impôt passé durant cette période de 40 à 22 %. Ainsi que le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale.
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Oui, l'angoisse de votre enfant est majeure devant ce cataclysme fiscal. Dernier conseil : tentez de ne pas renforcer la peur de votre enfant-président en ayant vous-même peur.
Expliquez-lui que la France n'est pas les États-Unis et qu'il n'est pas obligé de suivre cet exemple d’Outre-Atlantique si discutable. Ou, au contraire, conseillez-lui de faire le bravache et d'adopter lui aussi ce train de mesures. Peut-être, expliquez-le lui, pourrait-il en tirer bénéfice pour le lancement de sa campagne électorale à venir. Rétablir l'ISF.
Faites-lui répéter ce mot nouveau pour lui, le mot de New Deal à la française, en vous assurant qu'il en comprend bien le sens.
(Le terme de New Deal (« Nouvelle Donne » en français) fut le nom donné en 1933 par le Président Franklin Delano Roosevelt à sa politique mise en place pour lutter contre les effets de la Grande Dépression, en soutenant les couches les plus démunies de la population par la réforme et la mise à contribution des marchés financiers.)
Encore un conseil, l'ultime celui-là : parents, si les craintes de votre enfant-président, elles peuvent être fondées tant ce qui se fait aux États-Unis ne tarde jamais à s'imposer, mot horrible, en Europe et en France, parents, si ses craintes persistent, n'hésitez pas à consulter le médecin.
Les tout-petits sont fragiles et peuvent acquérir des phobies s'ils ont vécu un événement traumatique.