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Toujours tenter, derrière les symptômes, d'identifier la maladie ; derrière les faux-semblants, la réalité (Louis Pasteur).

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Billet de blog 4 juillet 2014

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Alain Duhamel est parti ce matin en vacances.

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Alain Duhamel est parti ce matin en vacances.‏ (Laissant de garde, pour l'été, Jean-Michel Apathie.)

          Le jovial, critique, pertinent, lucide et toujours bien informé éditorialiste nous donne, à la fin de sa dernière chronique du 4 Juillet, rendez-vous, avant un repos bien mérité, au Jeudi 28 Août. Il nous quitte avec ce devoir de vacances auquel il nous invite à réfléchir tout l'été : en 2017, l'élection présidentielle ne comportera qu'un tour. Stupeur dans la petite classe attentive des lecteurs de Libération ! 1 tour, 1 seul ? Mais comment donc ?


          Eh oui, chers amis, 1 seul tour ! Et Alain, l'éditorialiste cartomancien, de dérouler l'imparabilité de son raisonnement. Le 2° tour sera joué d'avance : on y verra s'affronter Marine Le Pen, arrivée en tête au 1°, et le rescapé du duel Droite-Gauche, du seul tour qui aura finalement compté : le 1°. C'est lui, ce rescapé, qui terrassera immanquablement la bête blonde dont le ventre est encore...(mais vous connaissez la chanson !). Et Alain, enfonçant le clou, pour nos petites cervelles frappés de stupeur et d'effroi : seul le1° tour comptera !
          Deux ans à l'avance, le chant des sirènes, animal fabuleux à corps de femme et queue de poisson, à proximité de Charybde et Scylla, entonne la douce et irrésistible mélodie du vote utile. Oui, le chant des sirènes qui, souvenez-vous, menait les marins qui y prêtaient l'oreille à une mort certaine, leur bateau fracassé sur les récifs.
Et qu'entend-t-on au milieu du tumulte des flots ? Ecoutons bien : "Halte là, et que dans chaque camp, pas une tête ne dépasse ! Regardez la Droite, elle est unie ! Gardez-vous à Gauche ! Sans attendre, rassemblez-vous !"

          "Horreur, ô désespoir, ô vieillesse ennemie! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux politiques, que pour voir en un jour flétrir tant de lentisques ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée, dans le vote solférinien, en un jour effacée !"

Tragique réminiscence cornélienne  évocatrice du dilemme qui nous est promis. Car c'est de cela qu'il s'agit.

          Envolées les coquetteries écologiques, remisées les aspirations républicaines, citoyennes et révolutionnaires ! Soyez utiles et disciplinés, même la mort dans l'âme, ce sera là votre grandeur et, au 3° dimanche d'Avril de l'année 2017, si vous avez du cœur, derrière Valls vous vous rangerez.


          Bonnes vacances Alain et reviens nous vite!

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