Publié en 1869, cet ouvrage de Léon Tolstoï narre l'histoire de la Russie à l'époque de Napoléon Ier et de sa campagne dite de Russie en 1812.
Cet immense succès littéraire fut adapté au cinéma par l'américain King Vidor en 1956, nous faisant découvrir la belle Audrey Hebburn, dans le rôle d'une jeune comtesse romanesque et angélique, Natacha Rostov.
Allons-nous revivre ces tragiques évènements, Moscou en feu, la retraite de Napoléon et le symbole de son désastre, la Grande Armée en partie noyée dans la Bérézina, malgré les efforts du Général Éblé et de ses pontonniers, le terme de Bérézina restant à jamais le qualificatif d'une déroute électorale ou militaire.
Est-ce vers cette horizon que veut nous entraîner aujourd'hui Macroléon, prétextant, il est vrai que l'Ukraine pourrait le justifier, que la Russie est à nos portes, exigeante et menaçante ?
« Il faut que Poutine perde cette guerre », a-t-il déclaré, s'inscrivant totalement dans le projet faramineux d'Ursula Van der Leyen d'un plan de réarmement de l'UE à la hauteur de 800 milliards d'euros. Alors que l'économie européenne, soumise de plus aux menaces de Donald Trump, tourne au ralenti, qui fera les frais de ce keynésianisme militaire ? En d'autres termes, qui paiera ?
Certains soupçonnent, et nous en faisons partie, une insidieuse, manœuvre de Macroléon pour, aboutissement de ses deux quinquennats, remettre en cause les fondamentaux de notre État social : Sécurité Sociale, Fonction Publique, tous issus en 1945, originalité française, des projets du CNR (Conseil National de la Résistance).
Déjà Macroléon perçait sous banque à parte, lui, l'ancien fondé de pouvoir de la Banque Rothschild.