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Toujours tenter, derrière les symptômes, d'identifier la maladie ; derrière les faux-semblants, la réalité (Louis Pasteur).

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Billet de blog 10 mai 2025

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Gaza, une journée d'horreur ordinaire

Mercredi dernier, les bombardements israéliens ont dévasté deux écoles et un marché...

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Illustration 1

         Mercredi dernier, les bombardements israéliens ont dévasté deux écoles et un marché, nous apprend le journal Le Monde du 9 Mai.

  Marché de fortune installé en plein air depuis le début de la guerre et subitement transformé en un enfer à ciel ouvert. La place est jonchée de corps, certains rendant leur dernier souffle, les survivants paniqués courant en hurlant. Un petit garçon de gît à terre, un filet de sang s'écoulant de son crâne. Plus loin, deux enfants criant « Papa ! Papa ! » secouent désespérément le corps inanimé de leur père.

Illustration 2

        Une journée d'horreur tristement ordinaire. La plupart des organisations internationales, dont Amnesty international et Human Rights Watch, de même qu'un grand nombre d'experts en droit international estiment que la guerre en cours dans la bande de Gaza constitue un génocide. Et celle-ci ne se limite d'ailleurs pas aux bombardements. Aucune denrée alimentaire n'est entrée depuis le 2 Mars dans l'enclave, soumise à un blocus hermétique de l'armée israélienne.

          Le projet de Benyamin Nétanyahou n'a pas changé. Lui et sa bande de fascistes au pouvoir à Tel-Aviv veulent vider le territoire de sa population après l'avoir rendu inhabitable. Une véritable déportation, flagrante, violation du droit international, crimes de guerre et crime contre l'humanité.

          Et pendant ce temps-là, comme le dit la chanson, les regards de nos dirigeants sont braqués dans une autre direction. 37 pays, dont ceux de l’UE, soutenus par Donald Trump, réunis à Lviv, en Ukraine, viennent de déclarer soutenir la création d’un tribunal spécial pour juger le crime d’agression de la Russie.

  « Il n’y aura pas d’impunité. Le tribunal veillera à ce que le responsable de l’agression contre l’Ukraine, soit traduit en justice », a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas. Le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine lancé par la CPI (Cour Pénale Internationale) court toujours.

         Il serait temps aujourd’hui de tourner les yeux dans une autre direction. Mandat d’arrêt pour Benyamin Nétanyahou, lui aussi, tel que l'exige cette même CPI.

Illustration 3

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